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Traité d’enfant de pauvre, Mamadou Koulibaly dit ne pas envier les gouvernants

A l’occasion de son rendez-vous hebdomadaire sur les réseaux sociaux, le professeur d’économie Mamadou Koulibaly a riposté violemment contre les critiques portées à l’endroit sa personne. Le président fondateur du parti LIDER (Liberté et démocratie pour la République) pour être accusé d’avoir cherché à rejoindre en vain le président Ouattara quand il était Premier ministre du feu président Félix Houphouët-Boigny, a décidé de rafraîchir la mémoire à ses détracteurs.

En effet, suite à plusieurs de ses publications sur l’économie ivoirienne, Mamadou Koulibaly a affirmé avoir été invité par l’actuelle Premier ministre Amadou Gon Coulibaly alors directeur de cabinet du Premier ministre Ouattara pour se joindre à eux. A l’occasion de leur rencontre, Gon Koulibaly l’avait traité « d’enfant de pauvre » qui passait son temps à critiquer parce que les gens gagnaient mieux que lui. Ils l’avaient invité « à venir manger » avec eux ; ce que le mentor de Nathalie Yamb a affirmé avoir refusé catégoriquement.

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Pour avoir été traité d’enfant de pauvre, l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne a rappelé au chef du gouvernement ivoirien qu’il est bien issu d’une famille modeste et que lui-même n’est pas riche, mais qu’il ne convoite pas les « gouvernants qui volent, qui pillent, qui tripatouillent dans les textes ». Il a affirmé également qu’il n’a rien à désirer chez ceux qui sont fortunés par « le pillage de l’État ».

Les coups bas de Ouattara

Le professeur a profité également de l’occasion pour rappeler les coups bas que Ouattara lui avait faits alors qu’il était sur le point d’être recruté à la Banque mondiale. Après avoir déposé son dossier affirme-t-il, Ouattara « a mis le pied là-dessus » en disant qu’il n’ira jamais là-bas et que sa place est à l’université.

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Le professeur a invité ses critiques par ailleurs à bien réfléchir avant d’écrire certaines choses sur lui. Il a notifié que tant qu’il verra le peuple souffrir, il ne manquera aucune occasion  pour critiquer la gestion faite de l’Etat et ceci jusqu’au dernier jour de sa vie.

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