Les élections algériennes ont rendu leur verdict. En effet, hier votaient des millions d’Algériens afin d’élire le nouveau président. Toutefois, le scrutin a pris une tournure inattendue, le taux de participation n’ayant pas dépassé les 40%, soit le plus bas taux jamais enregistré en Algérie. De quoi remettre certaines choses en perspective.
Ce scrutin lui, a été remporté par Abdelmadjid Tebboune, qui est reparti avec 58% des voix, devenant donc le nouveau président algérien, et ce, dès le premier tour. Une élection plus que contestée par les citoyens, pour qui tous les candidats présentés hier soir, étaient trop proches de l’ancien chef de l’État, Abdelaziz Bouteflika.
Abdelmadjid Tebboune, nouveau président algérien
En effet, depuis le départ, les manifestants demandent un renouveau total au niveau des classes politiques. Un président qui vient donc contredire les efforts entrepris, ce dernier ayant œuvré en tant que Premier ministre en 2017, sur une période de sept mois, avant de quitter ses fonctions à la suite de divergences avec une sphère influente au sein du pouvoir. Celui-ci a également travaillé en tant que ministre du Logement et ministre de l’Information.
La rue ne reconnaît pas l’élection
Une élection que la rue ne risque pas de reconnaître. Outre les nombreuses manifestations et réclamations, certaines personnes ont enlevés des bulletins de vote avant de les jeter un peu partout. Un signe que le nouveau chef de l’Etat va avoir fort à faire afin de gagner la confiance de la jeunesse et d’apaiser les tensions au sein du pays, matérialisées par un mouvement qui dure depuis plusieurs mois maintenant.
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