Le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) et les Groupements et peuples solidaires (GPS), après le clivage qu’il y a eu entre les leaders de ces deux formations politiques, se sont engagés dans une guerre verbale surtout à propos de la rébellion de 2002. La tension s’est envenimée tout récemment à cause des propos que le ministre porte-parole du RHDH Kobenan Adjoumani a tenu à l’occasion de l’une de ses sorties.
Le ministre avait demandé à Guillaume Soro, président du GPS de s’assagir, sinon ils (les cadres du Rhdp) lui demanderont des comptes sur la rébellion. Les proches de Guillaume Soro, après cette sortie du ministre Adjoumani ont commencé à prendre à partie le RHDP avec véhémence en stipulant que c’est plutôt au président Alassane Ouattara leader du RHDP que la rébellion a le plus profité.
Garder le silence sur la rebellion
C’est dans cette dynamique que Roger Banchi, ancien ministre des petites et moyennes entreprises au temps de Laurent Gbagbo et anciens membre des Forces nouvelles (FN) est rentré dans le débat. Après un long moment de silence, il a fini par inviter les partisans du RHDP à savoir raison gardé à propos de la rébellion et de ces acteurs. L’ancien ministre et ancien camarade de Guillaume Soro préfère que des coins de voile ne soient plus levés sur certaines questions de la rébellion.
Dans une publication qu’il a faite sur son compte tweeter, Roger Banchi a convié les sympathisants du RHDP à dire leurs « inconscients de patrons, enivrés par l’illusion de Force du Pouvoir et la capacité temporaire de brimer » de ne plus s’amuser sur les questions qui concernent la rébellion. Selon lui, eux autres en ont supporté péniblement les désagréments. Il a notifié par ailleurs qu’ils ont « porté plus lourd qu’ils n’ont jamais porté ».
Laisser un commentaire