Le président du mouvement La nouvelle Côte d’Ivoire, Gnamien Konan ancien ministre de Ouattara est monté au créneau pour déplorer les interventions récentes du président de la République de la Côte d’Ivoire Alassane Dramane Ouattara. Selon lui, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) dans son intention de se maintenir au pouvoir par tous les moyens, viole constamment la loi fondamentale de la Côte d’Ivoire.
D’après Gnamien Konan, le président Ouattara à l’occasion de sa visite dans le Hambol a révélé ses vraies intentions sur le troisième mandat. Un troisième mandat que M Konan qualifie de « mandat anticonstitutionnel, politiquement amoral, anachronique et de tous les dangers ».
Ouattara veut choisir ses adversaires
Ce mandat selon lui n’est nullement conforme à la coutume de l’alternance politique qui se pratique dans la sous-région et particulièrement au Ghana et au Niger. L’ancien ministre de l’enseignement supérieur estime en ce qui concerne le souhait du président de la république d’augmenter la caution des candidats à la présidentielle à 100 millions de franc CFA et le parrainage des candidats, que Ouattara veut choisir ses challengers.
Un appel à l’union des opposants
Au vu de tout cela, La nouvelle Côte d’Ivoire a invité le président Ouattara à tenir pour une première fois sa parole et à respecter la constitution de la Côte d’Ivoire en se retirant de la course à un troisième mandat.
Le président du mouvement pense que la participation de Ouattara à la présidentielle de 2020 ne sera pas profitable ni pour ce dernier, ni pour tout le pays. Pour l’ancien allié de président, seule l’union des partis d’opposition pourra obliger le parti au pouvoir à organiser des élections libres et transparentes.
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Il pense aussi que pour pouvoir relever les défis que « cette dictature naissante » leur impose, il faut qu’ils unissent leurs forces. Il a enfin invité la communauté internationale à se pencher sur la situation de la Côte d’Ivoire en donnant des conseils au président de la République pour qu’il tienne compte de la constitution dans le but d’éviter le pire au pays.
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