Un gilet jaune condamné pour attaque avec des explosifs contre des policiers

Au mois de décembre 2018, un homme agressait violemment trois policiers, leur lançant un engin explosif en marge d’une manifestation de gilets jaunes. Arrêté, ce dernier sera alors placé en détention. Il vient d’être condamné par la justice française à une peine de trois ans et demi de prison, dont six mois de sursis, avec dépôt de mandat.

Âgé de 35 ans, l’homme en question a été qualifié de normal par le procureur Francis Pérain. Toutefois, face à l’ampleur du mouvement contestataire, ce dernier s’est peu à peu radicalisé, profitant de l’occasion pour faire n’importe quoi. Résultat, le 22 décembre 2018, il réussit à faire passer avec lui, un tube contenant de la poudre. Allumant la mèche alors que le cortège se trouve en plein centre-ville de Nancy, le suspect vise trois policiers. L’engin explosera quelques instants plus tard, provoquant la blessure d’un représentant des forces de l’ordre, blessé au coude après avoir reçu un morceau de métal.

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Arrêté une semaine après les faits

C’est une semaine plus tard, le 29 décembre 2018, qu’il sera appréhendé. Arrêté une nouvelle fois du côté de Nancy et fouillé, celui qui n’est alors qu’un gilet jaune comme un autre acceptera d’ouvrir son sac. A l’intérieur, se trouvent des pétards et des artifices. Appréhendé et entendu, il sera condamné à une peine de huit mois de prison pour ces faits. Mais c’est bien à son téléphone que les enquêteurs s’intéresseront. Photos, vidéos, conversations, tout sera épluché et il apparaîtra alors comme le responsable de l’attaque survenue quelques jours auparavant.

Des faits qu’il nie en bloc

Face à la justice, cet auto-entrepreneur dans la mécanique a affirmé n’avoir jamais jeté d’engins explosifs aux forces de l’ordre. Pour son avocate, la justice cherche avant tout un coupable, un bouc émissaire. Soucieuse de voir que son client ne fasse pas partie de ces exemples traduits en justice et condamnés car il faut bien un coupable, cette dernière a ainsi appelé à la relaxe sauf pour les faits de fabrication d’explosifs. Des faits qu’il a lui-même reconnu, ajoutant créer de petits explosifs, pour son plaisir personnel. 

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