Actuellement les populations béninoises, celles qui sont dans la partie méridionale du pays subissent les affres de la chaleur. Un phénomène qui s’explique selon l’hydro climatologue Expédit Vissin. Pour l’enseignant à l’université d’Abomey-Calavi, « les populations de nos villes ne s’intéressent pas au reboisement systématique ».
Il rappelle que c’est la végétation qui constitue des pièges à carbone. C’est elle qui absorbe le dioxyde de carbone et rejette le dioxygène, « ce qui nous permet d’avoir la sensation d’apaisement » explique le professeur au micro de la radio nationale.
Manque d’espaces verts
Il déplore par ailleurs le terrassement à la mode dans les villes et le manque d’espaces verts qui occasionnent ces pics de chaleur. L’emprise de la population sur les ressources devient de plus en plus importante et peut également expliquer ce phénomène, fait savoir l’enseignant à l’Université d’Abomey-Calavi.
Quand on l’interroge sur l’apparition timide de l’ harmattan, il indique que cela est tout à fait normal. « L’harmattan n’est pas encore totalement présent, parce que nous avons encore sur nos côtes la présence de la mousson » explique-t-il. L’homme conseille aux populations de boire beaucoup d’eau pendant la saison sèche.
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