Le meurtre de l’influent général iranien Qassem Soleimani continue de défrayer la chronique. Les réactions se sont multipliées depuis la confirmation de cette information et qui constitue un nouveau pas dans le conflit qui oppose la République Islamique d’Iran aux Etats-Unis.
Un acte bien dangereux selon les démocrates
Des adversaires politiques de Trump aux pays rivaux des Usa, les réactions sont pratiquement les mêmes. Si les collaborateurs du président américain ont justifié cette option du gouvernement américain par le fait que le défunt représentait une menace pour les Etats-Unis dans la région, ses détracteurs estiment plutôt qu’il s’agit d’un acte très dangereux.
«Une escalade dangereuse dans la violence» a qualifié la présidente de la Chambre des représentants, la démocrate Nancy Pelosi. Un des challengers de l’actuel locataire de la Maison Blanche pour les prochaines élections a également abondé dans le même sens que la présidente de la Chambre des représentants.
Pour l’ancien vice-président Joe Biden, «le président Trump vient de jeter un bâton de dynamite dans une poudrière, et il doit au peuple américain une explication». Les alliés de la République Islamique d’Iran ont également dénoncé cette situation qui n’est pas de nature à régler le conflit qui est en court entre les deux pays.
Les alliés de l’Iran promettent un « châtiment » aux Usa
Le discours d’une vengeance exemplaire a également été tenu par les responsables du mouvement chiite libanais Herzbollah. Pour ce grand allié de la République Islamique d’Iran, le « juste châtiment » sera infligé aux « assassins criminels » du général iranien Qassem Soleimani.
Sans pour autant employer le discours de revanche, la république arabe syrienne a également déploré l’assassinat. Selon les informations relayées par l’agence officielle Sana, il s’agit d’une «lâche agression américaine» qui n’aura d’autres mérites que de provoquer une «grave escalade» dans la région.
La Chine de son côté a souhaité un apaisement de la tension dans le but de trouver une solution. Selon les déclarations du porte-parole de la diplomatie chinoise, Geng Shuang, les différentes parties impliquées dans la crise doivent avoir de la retenue.
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