Barack Obama : une petite polémique éclate autour de l’ancien président américain

Suite à l’attaque de l’ambassade américaine par des manifestants pro-Iran en Irak, des Tweet éclaboussent l’ancien président des Etats-Unis. A en croire ces publications faites sur le réseau social de l’oiseau bleu, un des instigateurs de ce mouvement avait été l’hôte de Barack Obama à la Maison Blanche.

Il s’agit de Hadi al Amiri

Il s’agit en effet de Hadi al Amiri. « Hier, Hadi al-Amiri, chef du Badr Org & Falih Alfayyadh, président des Pop Mobilization Units (l’organisation faîtière irakienne qui contrôle nominalement les milices soutenues par l’Iran) a contribué à alimenter l’assaut contre notre ambassade. Mais en 2011, ils ont aidé Obama à nourrir son grand fantasme iranien. » avait écrit Michael Doran.

Le chercheur principal à l’Institut Hudson et ancien collaborateur de George W. Bush avait pris le soin de mettre les différentes images  pour illustrer ses propos.

Reçu alors que des réserves avaient été émises

Hadi al Amiri était membre d’une délégation d’officiels Irakiens ayant rencontré l’ancien président américain en décembre 2011. Il était ministre irakien des Transports sous le premier ministre d’alors Nouri al-Maliki.

A en croire les différentes informations relayées par la presse américaine, il aurait été reçu à l’époque alors que le  Comité des affaires étrangères de la Chambre, Ileana Ros-Lehtinen (R., Fla.) avait exprimé ses inquiétudes.

Selon les confidences qui avaient été faites aux médias par les responsables de ce comité, Hadi al Amiri  était dans le fichier des personnes devant être interrogées par le FBI et d’autres agences américaines appropriées en application de la loi et de lutte contre le terrorisme.

Impliqué dans un attentat en 1996

Il serait d’une manière ou d’une autre impliqué dans l’attentat meurtrier de Khobar Towers en 1996 en Arabie saoudite. Sur les images publiées par le chef de la diplomatie américaine, il était également présent parmi les manifestants pro-Iran.

Notons que le siège établi pendant plusieurs jours était en réaction aux récents raids faits par l’armée américaine visant des installations brigades du Hezbollah, groupe armé chiite. Les Etats-Unis les accusent d’avoir lancé une attaque à la roquette ayant tué un Américain.