Le gouvernement de Patrice Talon a décidé d’envoyer à l’Assemblée nationale un projet de loi relative à l’insertion et à la réinsertion professionnelle des allocations de bourses d’études et de stage. L’Etat béninois veut prendre des dispositions idoines pour profiter des services de ses étudiants qui bénéficient de ses bourses d’études et de stage.
Le constat fait selon le conseil des ministres de ce mercredi 22 janvier 2020 est que «l’Etat octroie chaque année des bourses d’études aux étudiants les plus méritants, soit sur les ressources propres, soit par le concours de la coopération internationale».
Ces opportunités permettent à ces étudiants «de suivre des formations dans des établissements d’enseignement supérieur de notre pays ou à l’étranger». Mais, il est à remarquer qu’il n’y a pas de «mécanismes destinés à assurer l’employabilité effective de ce vivier de ressources humaines une fois les études achevées».
Ce qui ne permet pas au pays de profiter, en retour, «des investissements qui leur ont été consacrés». La même chose est observée au niveau des «bénéficiaires de bourses de stage dans différents corps des personnels de l’Etat». C’est donc pour changer cet état de chose que le gouvernement a pris l’initiative d’un projet de loi à soumettre à la représentation nationale.
« Sous peine de déconvenues »
Selon le compte rendu du conseil des ministres, dans ce projet de loi, «il est désormais instauré un contrat d’engagement citoyen par lequel tout allocataire de bourse octroyée, selon certaines modalités, sera appelé à mettre les aptitudes acquises au terme de sa formation, au service de l’Etat, pendant une période donnée, sous peine de déconvenues».
Le gouvernement entend créer un fichier national des bénéficiaires de ces bourses d’études et de stage. Ce fichier va lui permettre de suivre l’évolution de ces étudiants et de «s’assurer de leur meilleure insertion ou réinsertion professionnelle».
Laisser un commentaire