Cessez-le-feu en Libye : Ce que Macron a dit à Poutine

Cela fait maintenant plusieurs années que la Libye est devenue le théâtre des conflits opposants le gouvernement d’Union nationale (GNA) de Fayez-el-Sarraj reconnu par l’ONU, aux troupes du maréchal Khalifa Haftar soutenues notamment par l’Egypte, les Emirats Arabes Unis et l’Arabie Saoudite. La situation a amené la Turquie et la Libye à mener une médiation entre les deux hommes forts de la Libye visant à reprendre le dialogue. C’est dans ce cadre que le maréchal Khalifa Haftar et son rival sont attendus dans la capitale russe Moscou en vue de signer un accord sur les conditions du cessez-le-feu, qui est entré en vigueur hier dimanche 12 janvier 2020.

Un cessez-le-feu crédible

Au cours d’un entretien téléphonique avec le numéro un russe Vladimir Poutine, le président français Emmanuel Macron a mis l’accent sur la nécessité que le cessez-le-feu entre les troupes en Libye soit « crédible, durable et vérifiable, ainsi que son souhait que la conférence de Berlin permette la relance du processus politique sous l’égide des Nations unies et du dialogue inter-libyen ». L’information a été donnée ce lundi 13 janvier 2020, par l’Elysée dans un communiqué. Aussi la France veut-elle que cette conférence se tienne le plus rapidement possible avant le mois de février.

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Au moins 10 pays attendus à Berlin

Une source au ministère français des Affaires étrangères a indiqué qu’un grand pas serait fait, si la conférence de Berlin se tient avec un cessez-le-feu reconnu par les deux parties. Elle a souligné que l’entrevue en Allemagne aura pour objectif de renforcer « le consensus international pour faciliter la reprise du dialogue interlibyen ». Notons que la conférence de Berlin réunira sous l’égide des nations unies, un minimum de 10 pays, notamment la Turquie, l’Allemagne, les Emirats arabes-Unis, l’Egypte et l’Italie.

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