Conférence sur la Libye : Sassou transmet le message des africains

Survenue en 2011 suite à la mort de Kadhafi, la grave situation frappant la Libye inquiète. En effet, de nombreuses puissances africaines semblent être soucieuses quant à la bonne gestion de la crise et les répercussions de cette dernière sur le Sahel, qu’elles soient sociales, économiques ou sécuritaires. Un constat amer pour ces derniers, opposés depuis toujours à une intervention étrangère en Libye.

Problème, de nombreuses nations sont désormais engagées, de près ou de loin, en Libye. Le conflit s’internationalise et l’Afrique semble avoir été mise de côté par les grands acteurs mondiaux, qui eux, tentent d’imposer leurs visions et leurs plans en Libye. Le 6 janvier dernier, le président congolais Denis Sassou Nguesso a d’ailleurs tenté de faire entendre la voix du continent. Rappelant que la Libye se trouve en Afrique, l’homme d’État déroule, insistant sur le fait que ce sont bel et bien des enfants africains qui souffrent de ce conflit. À ce stade, il convient de ne pas marginaliser l’Afrique, au risque de voir les stratégies développées, sans elle, être inefficace. 

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L’Afrique veut jouer un rôle dans la résolution de crise en Libye

Un plaidoyer qui s’inscrit dans le contexte de sa présidence du Comité de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur la Libye. Un rôle qui lui tient d’ailleurs très à cœur, lui qui a affirmé avoir ressenti le besoin et le devoir de porter à l’attention de tous, de nouvelles pistes à explorer afin d’avancer dans le processus de résolution de crise. Une crise qui pourrait d’ailleurs prendre fin du côté de Berlin, là où une grande conférence internationale sur la paix en Libye va être organisée dans les prochaines semaines. Pour rappel, c’est en avril 2019 que les forces d’Haftar ont décidé de reprendre Tripoli.

Le conflit s’internationalise

Depuis, la lutte s’intensifie. 146.000 personnes ont été forcées de quitter leur domicile alors que 280 civils ont été tué dans les récents combats, contre 2.000 soldats. SI un cessez-le-feu a bel et bien été transmis par les autorités russes, qui ont forcé la main aux forces d’Haftar et d’al-Sarraj, ce dernier reste bancale d’autant que les troupes de l’ANL, l’armée de libération libyenne, ont décidé de ne pas signer le document. Une implication massive de nouveaux acteurs donc, qui, selon Ibrahim Yacouba, l’ancien chef de la diplomatie nigérienne, tend à rendre le dossier de plus en plus complexe puisque de voix s’ajoutent déjà à la cacophonie ambiante, rendant les négociations et les discussions de plus en plus inaudibles.

Une réponse

  1. Avatar de magbedo
    magbedo

    Laissez les pays occidentaux faire ce qu’ils veulent. Ils vont payer cher les tors qu’ils causent à l’Afrique.
    On veut régler un problème africain du continent africain et l’on invite pas certains présidents d’Afrique.

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