Coronavirus : après Ebola avec les noirs, voici les stéréotypes racistes envers les asiatiques

L’épidémie du Coronavirus a visiblement engendré des stéréotypes racistes envers les asiatiques. Sur les réseaux sociaux ou même dans certains médias, ils sont victimes de blagues ou de propos racistes. Certains dénoncent également cette tendance à ne plus faire la différence entre les Chinois et les ressortissants d’autres pays du continent asiatique.

 Sur les réseaux sociaux, des voix se sont élevées pour dénoncer ce phénomène qui gagne du terrain au même titre que le virus. Ce racisme anti-asiatique a été à la base du lancement du hashtag #JeNeSuisPasUnVirus sur les médias sociaux.

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« Libération de la parole raciste dans les médias »

Sur Twitter, la réalisatrice Amandine Gay a relayé un message qui dénonce particulièrement ce phénomène. L’auteur de la publication qui n’a pas voulu révéler son identité a fait une description de ce que vivent les ressortissants asiatiques depuis la découverte de ce virus.

« Beaucoup de personnes utilisent de manière indifférenciée ‘chinois” pour ‘asiatiques’, mettant de côté toutes les nationalités et diversités culturelles, ethniques, etc, qui composent ce continent. Faut-il rappeler que l’Asie est un continent et non un pays? » s’est interrogé l’auteur de la publication relayée par Amandine Gay.

Elle indique notamment que la découverte du Coronavirus a favorisé la « libération de la parole raciste dans les médias et sur les réseaux sociaux ».  Ce message intervient notamment au lendemain d’une publication assez particulière du journal  régional Courrier Picard.


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Avant l’Asie, l’Afrique en a été victime

En Manchette, l’organe met « Alerte Jaune » ainsi qu’un éditorial titré : « le péril jaune ». Cette option du média n’avait pas manqué de susciter une vague de réactions de la part des internautes qui ont jugé ces écrits de racistes.

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Ce phénomène rappelle le traitement qui avait été réservé aux personnes de couleurs en 2014 alors que le virus Ebola avait fait son apparition. Face à la peur généralisée causée par cette fièvre, les personnes originaires de l’Afrique en général et de l’Ouest en particulier avait été stigmatisées.

On se rappelle notamment qu’en cette période, une université américaine avait refusé l’accès à certains étudiants d’origine nigériane. Comme raison évoquée par le « Navarro College », il indique que les étudiants provenant de pays où des cas d’Ebola avaient été confirmés n’étaient pas les bienvenus.

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