L’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro, malgré la procédure judiciaire qui est lancée contre lui depuis le 23 décembre 2019 à l’occasion de son retour manqué au pays, a affirmé ce mardi 28 janvier qu’il maintient toujours sa candidature à la présidentielle de 2020 en Côte d’Ivoire.
En effet, Guillaume Soro, le président du mouvement politique GPS (Générations et peuples solidaires) est poursuivi par les juridictions ivoiriennes pour tentative d’atteinte à la sûreté de l’Etat et pour détournement de deniers publics. Dans cette affaire de tentative d’atteinte à la sûreté de l’Etat, le procureur de la République Richard Adou avait rendu public un enregistrement comme pièce à conviction.
Si cette procédure engagée contre lui aboutissait, l’ancien chef rebelle risque la prison à vie. Une chose que l’ex-patron de l’Hémicycle ivoirien n’entend pas laisser faire. Depuis son lieu d’exil, il a donné une conférence de presse au cours de laquelle il a affirmé être prêt à braver tous ceux qui veulent se mettre au travers de son chemin. « Je suis candidat à l’élection présidentielle dans mon pays, la Côte d’Ivoire, le 31 octobre. Je veux vous le dire, je le demeure définitivement. Ceux qui m’ont empêché de fouler la terre de mon pays le 23 décembre dernier ne m’empêcheront jamais » a déclaré Soro.
»Cette cabale ne détournera pas le sens de l’histoire… »
Il a notifié par la suite que toutes ces accusations portées contre lui sont illégales et purement opportunistes et qu’il ne va pas rebrousser chemin face à ce chantage. En affirmant que les ivoiriens aspirent incontestablement au changement, l’ancien Premier ministre a déclaré que « cette cabale ne détournera pas l’histoire de son cours inévitable. »
Notons que le lundi 20 janvier dernier, suite à la demande du groupe parlementaire RHDP, parti au pouvoir, le bureau de l’Assemblée nationale a levé son immunité parlementaire ainsi que celle de 5 autres députés proches de lui. De son côté, Guillaume Soro a porté plainte contre le procureur Richard Adou et quatre autres personnes à Paris pour diffusion de montage illicite et tentative d’escroquerie au jugement.
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