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Crise en Afrique : l'administration Trump change de stratégie

Donald Trump

Il y a près de deux semaines, le représentant américain pour l’Afrique, Tibor Nagy, entamait une tournée internationale, qui l’a vu passer par le Soudan, le Soudan du Sud, le Kenva, l’Éthiopie ou encore la Somalie et la Centrafrique. L’occasion pour le gouvernement américain d’afficher ses ambitions vis-à-vis du continent.

Interrogé le 27 janvier au soir, le secrétaire d’État adjoint a ainsi tenu un discours résolument positif à l’encontre de l’Afrique, affirmant qu’il était désormais du devoir des représentants africains, de prendre leurs responsabilités, notamment en ce qui concerne la crise sécuritaire. Une sortie qui laisse entendre que l’exécutif américain pourrait décider de se retirer de la région, afin de laisser les gouvernements prendre les devants, notamment au Sahel, où la menace terroriste n’a jamais été aussi importante.

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Washington met la pression sur le continent africain

À ce titre, la ministre française de la Défense, Florence Parly, a décidé de se rendre du côté de Washington, afin d’y faire entendre sa voix. Son objectif est de convaincre le gouvernement américain de ne pas faire marche arrière. Toutefois, Washington semble avoir déjà pris sa décision. Au cours de son discours, Nagy a notamment confirmé que les problèmes sociaux, économiques et sécuritaires, ne seront pas réglés par la France ou les États-Unis, mais bel et bien par les initiatives mises en place par les gouvernements africains concernés.

Quel avenir pour la région du Sahel ?

À ce titre, ce dernier a invité les nations concernées à mettre en place une politique claire et définie, notamment en ce qui concerne la bonne gouvernance. En outre, ce dernier a appelé à ce que des efforts soient mis en place afin de garantir l’accès à la santé, l’éducation et au travail pour un maximum de citoyens, l’idée étant de leur permettre de bâtir et construire une nouvelle société. Une sortie qui semble indiquer que Washington envisage très sérieusement le retrait des forces engagées dans la région.

Une réponse

  1. Avatar de Djimankplon
    Djimankplon

    La france aussi finira par partir de gré ou de force. C’est juste question de temps.

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