Décès de Kobe Bryant : une journaliste américaine suspendue après des tweets

Le Washington Post a suspendu une de ses journalistes suite au décès de la star du basketball Kobe Bryant. Le péché de Felicia Sonmez a été la publication sur Twitter d’une série d’articles sur le disparu alors que le monde entier était encore sous le choc de l’accident ayant entraîné sa mort ainsi que celles de plusieurs autres personnes dont sa fille.

Elle rappelle les accusations d’agression sexuelle

 Les publications de la journaliste sur le réseau social de l’oiseau bleu rappelaient en ce moment, la séquence de la vie de la légende où des accusations d’agression sexuelle étaient dirigées contre elle. Chose visiblement que les responsables du média américain n’ont pas apprécié.

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 Selon des révélations qui ont été faites par le « New York Time », la femme des médias en plus des menaces et insultes qu’elle recevait en guise de commentaires sur ses publications, un des rédacteurs en chef de l’organe lui aurait laissé un mail dans lequel, il lui demandait d’arrêter les publications.

« Un manque de jugement… »

« Un vrai manque de jugement pour tweeter cela. Arrête s’il te plaît. Tu blesses ce journal en faisant cela », avait-laissé Marty Bron suite aux publications qu’elle a faites. Le communiqué annonçant sa suspension a finalement été signée ce lundi par Tracy Grant, une autre rédactrice en cheffe du média américain.

« La journaliste de politique nationale Felicia Sonmez a été placée en congé administratif pendant que le Washington Post vérifie si les tweets sur la mort de Kobe Bryant ont violé ou non la charte du journal sur les réseaux sociaux », a précisé le communiqué.

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Ses collègues protestent

Cette décision n’a pas manqué de susciter des réactions de la part d’une association des employés du journal. Cette organisation désapprouve formellement la décision des responsables du Washington Post.

« Nous avons vu à plusieurs reprises des collègues – y compris des membres de la direction – partager des opinions litigieuses sur les médias sociaux, sans que cela n’entraîne de sanction. Mais ici, une collègue de valeur est blâmée pour avoir simplement rappelé des faits », ont rappelé les membres de l’association par le canal d’une lettre ouverte qu’ils ont publiée sur les réseaux sociaux.

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