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Donald Trump : ce piratage russe qui tombe très mal

Cette semaine, une société d’informatique spécialisée dans la cybersécurité, révélait que la société ukrainienne au centre de la procédure en destitution lancée par la Chambre des Représentants contre le président américain, Donald Trump, aurait été piratée au moment même où éclatait le scandale aux USA. Burisma, la société gazière ukrainienne où Hunter Biden, le fils de Joe Biden aurait servi, aurait vu ses serveurs informatiques soumis à une cyberattaque en règle menée par des pirates russes de niveau militaire. Une attaque réussie.

un piratage usuel

Area1 est une entreprise de cybersécurité basée en Californie et spécialisée contre le ‘’phishing’’, cette technique de piratage très usitée pour obtenir des « cibles », des renseignements personnels afin de pouvoir par les voies normales avoir accès à leurs  bases données sensibles. La technique consisterait essentiellement à faire croire la « cible » qu’elle était en interaction avec une entité fiable donc sécuritaire.

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Et dans le cas de Burisma Holdings,  selon Area 1, le ‘’phishing’’ mis en place par les renseignements militaires russes, le GRU, aurait consisté en la réalisation d’une « copie » de la plateforme web de travail usuelle à laquelle étaient habitués les employés de la société. Les employés une fois connectés étaient alors amenés à « réaffirmer » leurs identifiants et mots de passe, qui étaient aussi copiés et utilisés pour avoir à leur place accès aux données de l’entreprise sur la véritable plateforme de travail.

Encore une implication russe

Un piratage qui, toujours selon la société de sécurité, aurait débuté courant le mois de novembre, au moment même où débutait l’‘’UkraineGate’’ ; avec en sus un modus operandi un peu trop ressemblant à celui de l’ingérence russe dans les élections de 2016 et ce serait là que le bât blesserait pour Donald Trump.  Durant les élections de 2016, Les pirates du Kremlin auraient eu accès à environ 60 000 e-mails de personnalités démocrates dont la principale concurrente à Donald Trump, Hilary Clinton. Selon des responsables du renseignement américain, Moscou aurait ensuite donné le cache de courrier électronique à WikiLeaks. Le site Web les publiait en octobre, le scandale des courriels jetait un discrédit sur  les démocrates et était bien entendu exploité par Trump.

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