Envoi de soldats en Libye : Après Berlin, Erdogan temporise

La situation en Libye continue de défrayer la chronique. Les affrontements opposant les troupes du maréchal Khalifa Haftar aux forces du gouvernement d’union nationale (GNA) avaient pris de l’ampleur, aux portes de la capitale libyenne Tripoli. La situation avait fait réagir certains pays dont la Turquie qui s’était dite prête à envoyer ses troupes en Libye pour soutenir les forces du GNA.

Des conseillers militaires turcs envoyés en Libye

C’est dans cette atmosphère qu’une rencontre à Moscou s’est tenue le mardi dernier, dans le but de signer un bref cessez-le-feu entre les deux parties au conflit libyen. L’entrevue s’est cependant soldée par un échec puisque même si l’accord avait été signé dans la soirée du lundi 13 janvier 2020 par le chef du GNA, Fayez-el-Sarraj, le maréchal Khalifa Haftar est reparti le mardi sans donner son approbation. Une autre réunion à Berlin sur les conflits en Libye avait été programmée et a eu lieu hier dimanche 19 janvier 2020.

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Durant la rencontre, l’homme fort de l’est libyen, le maréchal Khalifa Haftar a une fois encore refusé de signer le cessez-le feu. A la fin de la réunion, le président turc Recep Tayyip Erdogan a indiqué qu’Ankara n’avait pas encore déployé de troupes en Libye, mais des conseillers militaires entre autres. «Nous n’envoyons pas de force militaire [en Libye, ndlr] pour le moment. Nous venons d’y envoyer des conseillers militaires et des instructeurs, dans le but de la formation» a-t-il déclaré.

Notons que le sommet de Berlin a réuni les pays tels que les Etats-Unis, la Russie, l’Egypte, les Emirats Arabes unis, la France, la Turquie, le Royaume-Uni, les nations unies, le chef du GNA Fayez-el-Sarraj, l’Italie, le maréchal Khalifa Haftar, le Congo Brazzaville, l’UE et l’Algérie.

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