Greta Thunberg : L'administration Trump l'attaque, elle réplique

Entre la jeune militante écologique suédoise et l’administration Trump, ce n’est toujours pas le parfait amour. En effet, à la faveur de leur participation au Forum économique mondial à Davos, Greta Thunberg et un membre du gouvernement américain se sont à nouveau affrontés.

« Qu’elle fasse d’abord des études d’économie… »

Après les attaques du locataire de la Maison Blanche, c’est au tour de Steven Mnuchin, le secrétaire américain au Trésor de prendre le relai. Alors qu’il était en pleine conférence de presse, une question d’un journaliste sur l’opinion de la jeune fille sur le changement climatique l’a visiblement énervé.

 L’homme des médias lui avait en effet lancé une question sur la revendication de  Greta Thunberg. Elle demande un arrêt immédiat des investissements dans les énergies fossiles. Mais pour l’officiel américain, Greta Thunberg n’avait pas encore le niveau d’instruction nécessaire pour prétendre discuter de l’Environnement avec eux.

 « Qu’elle fasse d’abord des études d’économie et qu’elle aille à l’université, et ensuite, elle pourra revenir nous voir », a lancé Steven Mnuchin, le secrétaire américain au Trésor. Mais la jeune fille n’a pas laissé passer cette attaque.

« Pas besoin de diplôme universitaire »

Par le canal du réseau social de l’oiseau bleu, elle a rapidement répondu au collaborateur de Trump. Pour elle, « il n’y avait pas besoin de diplôme universitaire » pour se rendre compte que les efforts en termes d’émissions de CO2 ne suffisaient pas.

 Ce fut également une occasion pour elle de rappeler qu’elle n’a pas abandonné les études. Elle indique notamment que la période de pause qu’elle observe prend fin en août. Notons qu’à plusieurs reprises, elle a été attaquée sur son jeune âge et son niveau relativement bas pour intervenir dans les grands débats.

 La chancelière allemande, sans toutefois la nommer lui a également lancé quelques piques lors de ce Forum économique mondial à Davos. Elle invitait dans son discours à « appréhender de manière positive et constructive l’impatience de la jeunesse ».