Harvey Weinstein : Les confidences d'un ex-collaborateur qui l'enfonce

Le magnat hollywoodien Harvey Weinstein, à la faveur de la vague de révélations induite par le mouvement #MeToo, est accusé dès 2017 par de nombreuses actrices d’inconduites et d’abus sexuels à leur encontre. Alors que son procès, qui devait s’ouvrir en septembre, est repoussé de quatre mois et débutait ce Mardi à New York ; un de ses anciens chauffeurs faisait à la presse française des révélations accablantes.

Le Démon de la Croisette…

Le Démon de la Croisette, tel serait le titre du livre écrit par Mickaël Chemloul, l’ex-chauffeur,  et sorti en 2018 aux éditions Baker Street. Un démon se serait ainsi que le voyait, Chemloul, alors que le magnat du cinéma américain, arrivait de New York pour des séjours sur la Côte d’Azur et notamment pour la période de la grande messe française du Cinéma, le Festival de Cannes. Pendant six bonnes années, de 2008 à 2013, Chemloul,  avait eu la chance ou plutôt  malchance d’avoir été un spectateur privilégié des exactions du producteur sur des « filles voulaient réussir dans le cinéma ».

Des exactions comme celui du soir où ; racontait l’ex chauffeur qui plus tard, en 2013, choisira volontairement de rendre le tablier ; il avait dû assister à des ébats plutôt houleux à l’arrière de la voiture qu’il conduisait. « Je pense qu’il est en train de la violer » confiait ce mardi l’ex chauffeur à la presse ; reconnaissant néanmoins « qu’il n’en étais pas sûr » puisqu’il n’avait au demeurant jamais été appelé à témoigner pour une accusation de ce genre envers le producteur. Chemloul avait donc gardé pour lui ses « soupçons ».

Depuis la première accusation formelle révélée dans la presse en Octobre 2017, le producteur avait vu plus de 80 femmes publiquement l’accuser d’inconduite sexuelle. Ce mardi à Manhattan, s’ouvrait son procès avec Weinstein plaidant non coupable. Le producteur risquerait la prison à perpétuité s’il était reconnu coupable d’ « agression sexuelle prédatrice » ; une dénomination désignant aux USA des crimes de viol, d’acte sexuel criminel, d’agression sexuelle aggravée ou de comportement sexuel déviant à l’encontre d’un enfant ;  commis au premier degré.

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