En Irak, les tensions autour de la présence américaine sont toujours aussi vives. En effet, des milliers de manifestants se sont donnés rendez-vous dans les rues de Bagdad afin de manifester contre la présence américaine sur le sol national, alors que le Parlement a récemment adopté une loi réclamant le départ des troupes armées étrangères.
Toutefois, la situation a pris une toute autre tournure dans la soirée de dimanche, après que l’ambassade américaine ait été directement prise pour cible par des tirs de roquettes. Trois missiles sont ainsi venus s’écraser sur le bâtiment diplomatique, blessant une personne. Une nouvelle offensive qui a poussé le gouvernement américain a appelé Bagdad a tout mettre en place afin de garantir aux services américains la sécurité à laquelle ils peuvent prétendre.
Washington hausse le ton et implique le gouvernement irakien
À ce stade, les attaques n’ont toutefois pas encore été revendiquées même si Washington semble directement pointer du doigt les fractions pro-iraniennes installées en Irak. En effet, dès l’annonce de la mort du général iranien Qassem Soleimani, des missiles sont venus s’abattre sur les bases américaines en Irak, mais des roquettes ont également été tirées depuis la zone verte, en direction de l’ambassade américaine, plus ou moins au même moment. Depuis, Washington surveille les milices favorables à l’Iran.
Trois roquettes en direction de l’ambassade
Hier, l’une des trois roquettes est ainsi venue s’écraser contre une cafétéria de l’établissement, à l’heure à laquelle les membres de l’ambassade étaient descendus dîner. Un second tir a projeté une roquette à quelques mètres seulement de cette même salle, blessant une personne. Une agression également dénoncée par le Premier ministre irakien Adel Abdel Mahdi qui a affirmé que cette nouvelle attaque pouvait transformer l’Irak en zone de guerre, dans le cas où les forces américaines venaient à répliquer.
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