Isabel Dos Santos : ses biens à l'étranger pourraient être saisis par la justice angolaise

La fille de l’ancien président angolais est toujours dans le viseur de la Justice de son pays. Quelques semaines après l’annonce relative au gel de ses biens en Angola, la possibilité de mettre la main sur ses avoirs à l’étranger est également envisagée.

Tous les moyens pour recouvrer les fonds détournés

Selon les confidences du porte-parole du Parquet aux médias, tous les moyens seront mis du côté de la Justice pour recouvrer les fonds dont Isabel Dos Santos est accusée de détournement. Celle qui a la réputation d’être l’une des femmes d’affaires les plus fortunées du monde, est poursuivie pour détournement d’un montant évalué à un milliard de dollars.

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Les faits qui lui sont reprochés remontent à la période où elle était à la tête de l’entreprise Sonangol (pétrole). Son époux d’origine congolaise est également cité dans cette affaire.

Une nouvelle plainte au Portugal

 Mais, la fille l’ancien président, classée il y a environ sept ans par le magazine américain Forbes au rang de « première femme milliardaire d’Afrique »,  a balayé du revers de la main, toutes les accusations formulées contre sa personne. Elle dénonce en effet, une affaire aux allures politiques.

Elle dénonçait notamment le fait que la Justice ne lui donne pas l’occasion de se défendre sur ce qui lui est reproché. Le procès selon elle, se serait déroulé en catimini. La semaine dernière, c’est le Portugal qui est entré dans la danse. L’eurodéputée socialiste portugaise Ana Gomes  a déposé en effet une plainte contre elle,  pour blanchiment d’argent.

Cette procédure vise les opérations financières de Isabel dos Santos. Rappelons qu’elle n’est pas le seul membre du régime défunt à faire face à des procédures judiciaires. Son jeune frère répondra également devant la Justice de la gestion qu’il a faite d’une autre structure angolaise dans les semaines à venir.

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Selon certaines informations, le nom de l’ancien président pourrait également être évoqué dans cette vague de procédures déclenchée contre ses anciens proches collaborateurs.

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