Le président libérien Georges Weah, ancien footballeur arrivait au pouvoir en janvier 2018. A son avènement, le footballeur de 52 ans avait promis de rompre avec le passé et d’amorcer une reprise économique salvatrice. Mais après deux années de présidence et de président, l’ancien athlète avait dû faire face à de graves scandales financiers et une autre récession économique persistante. Pour des associations de la société civile, le président aurait fait montre d’incapacité et réclamait sa démission.
Une gouvernance contestée
En aout 2018, de nombreux scandales éclaboussaient la nouvelle administration Weah dont celui plus important de la Banque Centrale libérienne, où cinq dirigeants de l’institution avaient été arrêtés et jugés pour « Blanchiment d’argent » et « détournement de fonds ». Des problèmes qui ajoutés à une crise économique profonde, aurait induit un contexte de frustration populaire croissante. Les nombreux espoirs suscités par l’arrivée d’un politique atypique au pouvoir, s’étant rapidement transformés en désillusions.
Cela aurait conduit à des manifestations de masse contre le président dès juin 2019. Alors qu’en Juillet, le parti du président Weah perdait les élections partielles locales dans son fief à Montserrado. Début décembre, le Conseil Indépendant des patriotes, une « coalition d'organisations de la société civile » dans un communiqué déclarait que trois mois de vaines attentes tout en étant témoin d'une économie qui allait se détériorant, avaient achevé de les convaincre que « le président Weah ne se souciait pas du bien-être du peuple libérien » et que sa politique gouvernementale n’avait aucun effet.
Et La coalition d’appeler encore ce lundi, à une manifestation pacifique nationale « non-stop » pour « exiger la démission inconditionnelle du président George M. Weah en tant que président du Libéria». Selon des chiffres d’organisations internationales, alors que les projections de l’administration Weah étaient d’atteindre 1,4% en 2019 au lieu des 1,2% de 2018 ; l'inflation au Libéria aurait atteint 31,3% en août 2019, contre 26,1% l'année précédente.
Jouer ballon et diriger pays , il y a quand même des similitudes Mister « Jorge ».
J’ aborderai synthétiquement 3 points, afin de le démontrer.
Je m’appuierez d’abord sur les propos de Mister Jorge, puis dans un deuxième temps , j’aborderai l’axe de la similitude et enfin les recommandations au Président WEAH.
1- Voici certains de vos propos rapporté par le journal ivoirien « FRATERNITÉ MATIN » que dirige mon ami Venance Konan, qui je l’espère ne restera pas trop longtemps silencieux sur ce qui se passe au pays. Mais attention au poste et à la sécurité personnelle.
…«Je demande à tous les footballeurs africains de travailler. Pour arriver à ce niveau, il faut de la patience. Il faut surtout travailler et être sage (…) Il y a de bons joueurs dans la génération actuelle comme Aubameyang… Mais je l’ai toujours répété : il ne s’agit pas de dormir sur ses lauriers. Je ne doute pas de l’Afrique pour le Ballon d’or. Ce qu’il faut savoir, c’est comment Ronaldo et les autres joueurs dominent cette épreuve. Je pense qu’il faut s’accommoder des critères professionnels qui sont de pouvoir marquer des buts.
Être un bon passeur. Avoir un bon rayonnement sur le jeu de l’équipe et avoir l’esprit fair-play », lance-t-il. Avant de préciser qu’être l’unique Africain Ballon d’or fait de lui «un grand symbole pour toute l’Afrique, pour le Liberia. Surtout un symbole de réussite grâce à des valeurs de travail et de sagesse». Georges Weah estime qu’il peut être un catalyseur pour les footballeurs tels que Didier Drogba, Samuel Eto’o. Qu’il encourage «à continuer à aller l’école, à avoir une vie après le football. Afin de mieux gérer l’après carrière.»
2- Fort de ce qui précède Mister Jorge, sachez alors être un bon passeur, car un Président doit absolument l’être, afin de pouvoir déléguer et confier des missions au service de la croissance et du développement du Libéria et le bien être des Libériens.
Mais avant d’être un passeur vous êtes un buteur patenté, n’est-ce pas…donc vous avez habité la posture de la vigie, et partant vous savez flairé, percevoir, sentir les opportunités, et vous positionner en fonction de celles -ci. Sans cette vision , le buteur n’existe pas. Maintenant que vous êtes Président, il s’agira de profiter et de re-convoquer cette qualité que vous avez depuis fort longtemps adoptée. Cette posture de visionnaire permettra les orientations, les directions et les choix. Etre Président, c’est connaitre aussi la glorieuse solitude de cette fonction, surtout quand il faudra prendre les décisions et au bon moment. N’étant pas un dictateur, sachez associer et fédérer vos collaborateurs intelligemment choisis. Pas de copinage , ni d’ethnicisme abatardi.
La mise en oeuvre, l’évaluation et les retouches seront l’oeuvre des votre équipe.
3- Sachez échanger, collaborer avec vos pairs à même de vous apporter leurs expérience. Allez prendre contact avec le célèbre Kagamé qui parfois devient Kagomé= méchant en kinyarwanda.
Détendez vous et surtout ouvrez vous à toutes et à tous les libériens sans distinction d’origine, d’ethnie
A très vite