Luanda Leaks : Après les révélations, Isabel Dos Santos lance une offensive contre l'ICIJ

L’ICIJ ; le Consortium international des journalistes d’investigation qui depuis qu’il avait, en coopération avec d’autres journalistes de par le monde, sorti ses conclusions sur les tenants et aboutissants de la fortune de la femme la plus riche d’Afrique, Isabel Dos Santos ; aurait été à l’origine des poursuites judiciaires à l’encontre de la femme d’affaire par l’Etat angolais. Une enquête basée et assortie de nombres de preuves et autres documents fournis par les Luanda leaks de Rui Pinto. Ce lundi, la femme d’affaire déclarait vouloir intenter un procès à l’ICJ en diffamation et violation de propriétés privées.

Isabel Dos Santos contre-attaque

Grâce à l’enquête de l’ICJ, L’état angolais avait matière pour poursuivre en justice la puissante femme d’affaire.  Et le mercredi 22 janvier dernier, l’Etat angolais par la voix de son procureur général Me Helder Pitta Gros, déclarait au cours d’une conférence de presse vouloir inculper « en première instance » la femme d’affaire pour « pour délits de blanchiment d’argent, trafic d’influence… falsification de documents, entre autres délits financiers». Isabel Dos Santos alors qu’elle était présidente de la compagnie pétrolière publique angolaise Sonangol en 2016-2017, aurait détourné des millions de dollars de fonds publics. Des allégations qu’avait tout de suite rejeté la concerné via son service de communication basé à Londres.

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Mais ce lundi, Isabel Dos Santos, décidait de passer à l’offensive en attaquant directement le consortium de journaliste à la base des révélations ; j’« informe que j’ai pris des mesures pour entamer une action en justice contre l’ICIJ et ses partenaires, qui sera gérée par le cabinet d’avocats international Schillings Partners » aurait-elle révélé dans un communiqué de presse.  Dans sa déclaration, la puissante femme d’affaire réitérait que, et les révélations, et l’enquête, et les soi-disant documents compromettants, Les Lunda leaks, étaient tous le fait d’une gigantesque machination destinée à lui nuire.

« Je réfute les allégations non fondées et les fausses affirmations » qui feraient partie d’une « campagne concertée et exacerbée » à son endroit, avait tenu à préciser Isabel Dos Santos. A l’état angolais d’ailleurs, elle avait répondu, «J’ai toujours fonctionné dans le respect de la loi et toutes mes transactions commerciales ont été approuvées par des avocats, des banques, des auditeurs et des régulateurs».

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