Menaces de l’Iran et l’Irak : Donald Trump répond à son tour

Le ton n’est toujours pas propice à un dialogue entre les Etats-Unis, l’Iran et l’Irak. L’actuel locataire de la Maison Blanche s’est voulu encore très menaçant ce dimanche suite aux discours de vengeance que tiennent les autorités Iraniennes.

« Des représailles majeures »

Alors qu’il revenait de ses vacances de 15 jours en Floride, Donald Trump s’est également prononcé sur le vote qui est intervenu ce même jour au Parlement irakien réclamant le départ des troupes américaines du pays.

On retient que le président américain est prêt à engager d’autres actions afin de déstabiliser les deux pays s’ils attaquaient un ressortissant américain ou un intérêt américain dans la région.  «S’ils font quoi que ce soit, il y aura des représailles majeures» a lancé le pensionnaire de la Maison Blanche.

Selon les propos de Donald Trump, s’ils tuent un Américain, les sites culturels iraniens seront pris pour cible. «Ils ont le droit de tuer nos ressortissants (…) et nous n’avons pas le droit de toucher leurs sites culturels? Ça ne marche pas comme ça» a martelé le président américain.

Trump veut être remboursé avant de quitter l’Irak

Concernant la demande des députés irakiens, Donald Trump estime que l’option choisie n’est pas la meilleure. Pour lui, le départ des soldats américains de l’Irak doit se faire sur base amicale. L’Irak devra payer un lourd tribut selon lui, s’ils n’accordaient pas leur violon sur ce sujet.

«S’ils nous demandent effectivement de partir, si nous ne le faisons pas sur une base très amicale, nous leur imposerons des sanctions comme ils n’en ont jamais vu auparavant» a menacé le président américain. Pour lui, la condition pour que soldats américains partent de leur territoire est que le pays rembourse les milliards de dollars investis pour construire une base aérienne.

« Nous ne partirons pas s’ils ne nous remboursent pas» a poursuivi le président américain. Rappelons que le ton est monté d’un cran depuis que les Etats-Unis ont ordonné le meurtre du général iranien Soleimani. Les manifestations populaires se sont multipliées depuis l’annonce de la nouvelle.