Procédure de destitution : la promesse cinglante de Donald Trump

Alors que son procès en destitution débutera le 21 janvier, Donald Trump ne se fait pas vraiment de fausses frayeurs. Conscient de l’avantage dont il dispose, les républicains étant majoritaires au sein du Sénat, le président américain a affirmé que son procès serait très vite bouclé. Une manière pour lui de montrer que ce dossier ne l’intéresse pas plus que ça.

Depuis le Bureau ovale, il a ainsi affirmé que tout cela devrait être rapidement expédié, pointant une nouvelle fois du doigt, la chasse aux sorcières dont il est victime. Une référence directe aux événements de la guerre froide, lorsque les communistes américains ou personnes soupçonnées d’aider les communistes, étaient sans cesse recherchées par les services d’ordre. Le procès lui, débutera le 21 janvier prochain et devrait s’étaler sur une période de deux semaines.

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Les sénateurs, prêts à en découdre

C’est hier que les sénateurs américains ont prêté serment devant John Roberts, président de la Cour suprême des États-Unis. Ces derniers ont promis qu’ils étudieraient le dossier de manière tout à fait impartiale et leur jugement, tout aussi neutre, découlera de cette approche. Il apparaît toutefois peu probable que le clan républicain ne se ligue contre son représentant, d’autant que ce dernier a d’ores et déjà carte blanche pour se représenter en 2020.

Trump, plus serein que jamais

Trump lui, est accusé d’abus de pouvoir pour avoir poussé Kiev et le président ukrainien, Volodymyr Zelenski, à ouvrir une enquête sur Hunter et Joe Biden, mettant dans la balance une aide militaire allouée, de 400 millions de dollars. De fait, cet acte serait directement répréhensible puisqu’il vient directement trahir le serment prêté sur la Constitution américaine, le jour de son intronisation.

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