Soutien à Jammeh : l'avertissement de l'administration Barrow à l'ex-president

Le ministre gambien de la Justice Abubacarr Tambadou a été clair avec l’ancien président du pays. Profitant d’un discours qu’il a prononcé dans le cadre de la nouvelle année judiciaire, il a lancé un message à l’endroit de Yahya Jammeh ainsi qu’à ses partisans.

Jammeh en prison, si jamais il revient au pays

On retient de sa déclaration qu’il n’est pas question pour l’ancien chef d’état gambien de revenir au pays s’il tenait à rester un homme libre. Un retour à Banjul pourrait juste équivaloir ou engendrer des poursuites judiciaires pour les crimes présumés qu’il aurait commis pendant ses deux décennies de gouvernance.

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« Si jamais l’ancien président Yahya Jammeh retournait au pays, il serait immédiatement arrêté et poursuivi pour les plus graves affaires », a notamment martelé le ministre gambien de la Justice Abubacarr Tambadou. Ces propos du collaborateur du président Barrow interviennent dans un contexte où l’ancien homme fort du pays avait manifesté son désir de revenir dans son pays.

 Ses partisans avaient également manifesté pour son retour d’exil. La déclaration de l’officiel gambien coïncide également avec la reprise des travaux de la Commission Vérité Réconciliation.

Reprise des travaux de la Commission Vérité Réconciliation

« Après un an d’auditions (de témoins) et alors que nous entrons probablement dans la seconde et dernière année, on ne peut plus écarter les crimes contre l’humanité commis en Gambie entre juillet 1994 et janvier 2017, sous l’ancien président Yahya Jammeh. Ceux identifiés par la Commission seront portés devant la justice », a ajouté l’officiel gambien dans sa déclaration.

La Commission Vérité Réconciliation a été mise sur pied en 2017. Elle a réellement commencé ses auditions il y a environ un an. Sa mission est de mener des investigations sur les violations des droits humains entre 1994 et 2016. Elle a également comme mission de favoriser la recherche de la justice et des réparations pour les victimes, et  d’œuvrer à la réconciliation.

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