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Syrie : la Russie mène l'offensive contre les zones rebelles

Ce Mardi, les forces russes présentes en Syrie auraient entamé de nouvelles  frappes aériennes sur la province d’Idleb et les zones abritant les factions rebelles au régime de Damas. Des frappes qui mettaient ainsi fin à tout espoir de voir entériner la trêve longtemps discutée et tant attendue entre les parties et qui devaient permettre, entre autre, de mettre fin aux alertes humanitaires des Nations Unies dans la région.

Vers une recrudescence des affrontements

Idleb, depuis la chute du Califat de l’Etat Islamique et le retrait des forces américaines de la région, était devenu le théâtre d’affrontement de forces géopolitique. Les forces syriennes soutenues par la Russie qui voulaient une bonne fois pour toutes en découdre avec les factions rebelles hostiles à Damas qui s’y étaient installées ; se heurtaient dans la province aux forces turques qui favorables à ces factions rebelles à Damas, avaient décidé de leur prêter main forte. Le but selon Ankara étant de maintenir à Idleb une zone tampon qui arrêterait la vague de réfugiés, qui fuyant les conflits en Syrie arrivaient à ses frontières.

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Le 1er Décembre dernier, Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) des Nations Unies, avertissait que c’étaient près de 350 000 personnes qui auraient été déplacés fuyant les conflits dans le sud d’Idleb. Une assertion corroborée par L’International Rescue Committee(IRC) qui annonçait que si  les affrontements se poursuivaient, ce seraient 650 000 habitants de la région qui pourraient être contraintes à quitter leur domicile.

Les parties décidaient à ce moment-là d’instaurer une trêve, et des concertations avaient eu cours entre la Turquie et la Russie, tout le mois de décembre, et Moscow and Ankara, semblait s’être mis d’accord sur une trêve qui devait entrer en vigueur les 11 et 12 janvier derniers. Mais, les récentes frappes russes sur les provinces voisines d’Alep et d’Idlib, tendraient plutôt à montrer que cette trêve concertée serait restée lettre morte. La Russie aurait justifié ces nouvelles frappes par le fait que des factions rebelles et « terroristes » auraient, par des tirs de missiles, violé la « zone de désescalade » négociée il y a deux ans avec la Turquie.

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