C’est dans un contexte de relations diplomatiques très tendues entre la République Islamique d’Iran et les Etats-Unis d’Amérique que les USA ont effectué un raid à Bagdad. L’attaque réalisée hier vendredi 03 janvier 2020 par le Pentagone, a entraîné la mort du commandant de la Force al-Qods des Gardiens de la révolution iranienne Qassem Soleimani et de son lieutenant irakien Abou Mehdi al-Mouhandis. Ce dernier était le numéro deux du Hachd al-Chaabi, une coalition paramilitaire de milices en majorité chiite formée en 2014. La frappe militaire menée sur ordre du président américain Donald Trump, avait suscité des réactions de la part de plusieurs dirigeants dans le monde entier.
L’Iran a promis une vengeance
Le guide suprême iranien l’ayatollah Ali Khamenei et le président Hassan Rohani ont fait comprendre que la mort de Qassem Soleimani sera vengée. Le Conseil suprême iranien de la sécurité nationale a indiqué que «L’Amérique doit savoir que son attaque criminelle contre le général Soleimani a été sa plus grave erreur (…) Ces criminels subiront une dure vengeance au bon endroit et au bon moment». Au Liban, le Hezbollah favorable à l’Iran a promis « un juste châtiment » aux « assassins ». Selon Moscou, l’assassinat de Qassem Soleimani est susceptible de « sérieusement aggraver la situation » dans le Proche-Orient.
L’Irak craint « une guerre dévastatrice »
L’Elysée a dit souhaiter « éviter une nouvelle escalade dangereuse ». Le Royaume-Uni et la Chine ont invité à la « désescalade » et les nations unies ont estimé que le monde ne peut se permettre de nouveaux heurts dans le Golfe. C’est dans ce contexte que les Etats-Unis ont dit mobiliser dans le futur 3000 à 3500 militaires en Irak, pour consolider la sécurité des positions américaines dans la région. L’information a été donnée par un haut responsable du Pentagone à un média français. Notons que suite à l’attaque menée par l’armée américaine l’Irak a dit craindre « une guerre dévastatrice » sur son territoire.
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