Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a profité d’une visite qu’il a effectuée en Afrique du Sud pour solliciter l’aide du président Cyril Ramaphosa afin de trouver une solution à la situation entre son pays et l’Egypte.
A la faveur d’une conférence de presse qu’il a conjointement animée avec son hôte, le lauréat du Prix Nobel de la Paix de l’année dernière a expliqué pourquoi il a porté son choix sur le président sud-africain.
Bon ami de l’Ethiopie et de l’Egypte
Pour lui, l’un des critères est l’excellente relation qu’il entretient avec les différentes parties impliquées dans la crise. « Comme il (Ramaphosa) est un bon ami de l‘Éthiopie et de l‘Égypte et aussi le prochain président de l’UA, il peut organiser des discussions entre les deux parties pour résoudre la question de manière pacifique » a précisé l’autorité éthiopienne.
De son côté, le président Cyril Ramaphosa a également accepté de peser de tout son poids pour qu’une solution soit trouvée à ce différend qui existe entre les deux pays depuis plusieurs années.
L’un des atouts que le président de la nation Arc-en-ciel a trouvé à la situation est la prédisposition des différentes parties à la recherche d’une solution pacifique.
L’engagement des deux parties, un atout selon Ramaphosa
« Les deux parties veulent en parler et trouver des solutions » a notamment précisé Cyril Ramaphosa. Ce fut également une occasion pour lui d’annoncer que le sujet avait déjà fait objet d’échange entre lui et son homologue égyptien.
Rappelons que les deux pays sont opposés sur la construction d’un important barrage hydraulique sur le Nil Bleu.Ce projet qu’a entrepris l’Ethiopie depuis bientôt 10 ans inquiète l’Egypte.
L’exploitation du Nil bleu au centre du conflit
Les autorités du Caire pensent que le fonctionnement de ce barrage pourrait affecter le quotidien de leur population. Ceci pourrait entrainer une réduction du débit du Nil.
L’Egypte qui dépend entièrement du Nil a ainsi imposé des conditions préalables à remplir avant la poursuite de ce projet dénommé Grand barrage de la renaissance (GERD). Il aura le mérite de devenir à la fin des travaux le plus grand barrage hydroélectrique d’Afrique.
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