La zone du Moyen Orient est devenue un enjeu géostratégique pour plusieurs puissances étrangères. Les pays les plus puissants de la planète s’y livrent une concurrence féroce pour étendre leur influence. La Russie fait partie de ces puissances étrangères qui ont désormais un rôle prépondérant au Moyen Orient. Il faut dire que l’influence de Moscou dans cette zone s’est amplifiée avec l’avènement des printemps arabes et la guerre civile qui ébranle la Syrie depuis 2011. La Turquie, un pays très stratégique en Méditerranée, dirigé par Recep Tayip Erdogan qui est très proche de Moscou est au centre de nombreux débats.
La Turquie fut pendant plusieurs années, un allié inconditionnel des Etats-Unis au sein de l’OTAN. Cependant, le président russe Vladimir Poutine a su manœuvrer en douce pour obtenir la confiance des autorités turques. Peu à peu, Ankara s’est rapproché progressivement du Kremlin et on peut dire que les deux pays sont aujourd’hui des partenaires de choix.
Poutine est le maître du jeu
Malgré le fait que la Turquie a signé des accords militaires avec les USA, Ankara n’hésite pas à commander du matériel militaire chez les Russes. Selon Kemal Kılıçdaroğlu, le leader du Parti républicain du peuple (CHP) et opposant déclaré à Erdogan, Vladimir Poutine occupe un rôle très important dans les affaires internes de la Turquie.
Pour Kılıçdaroğlu, c’est Vladimir Poutine qui piloterait la politique étrangère de la Turquie. Et le chef de la diplomatie turc dans tout ça? et bien, d’après le patron du CHP, le ministre turc des affaires étrangères n’est qu’un patin qui est téléguidé depuis Moscou. Il affirme par la suite que l’influence de Poutine sur la politique turque va aller crescendo vu les enjeux importants qui se profilent à l’horizon dans la zone du Moyen Orient.
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