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Turquie : quand Erdogan accorde son pardon à 2 jeunes qui l'ont insulté

kremlin.ru CC BY 4.0

Le président Turc s’est montré magnanime envers deux enfants en les graciant à l’issu d’un procès. C’est du moins l’une des informations relayées en boucle par la presse d’Ankara. Les deux jeunes auraient violé la législation du pays en proférant des insultes à l’endroit du président de la République.

Un péché d’insulter turc

En effet,  si les invectives, critiques ou insultes envers les présidents sont tolérées dans d’autres pays, elles sont passibles de condamnations en Turquie. Le code pénal du pays prévoit une peine d’emprisonnement d’un an à quatre pour tous ceux qui se rendraient coupables d’un tel délit. Les mis en causes dans le cas d’espèce auraient commis leurs actes depuis 2014.

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Les deux auraient profité du canal des réseaux sociaux pour invectiver le président Recep Tayyip Erdogan ainsi que sa formation politique. Suite à une enquête menée par la Justice et à l’issu du procès, les deux enfants dont l’âge n’est pas connu ont eu la possibilité de bénéficier de la grâce présidentielle.

Demande d’excuse comme pénitence

Mais la condition pour ceux-ci d’échapper à la condamnation est de présenter des excuses à l’homme fort d’Ankara pour l’acte qu’ils ont commis. Il leur a également été fait obligation d’apprendre l’hymne nationale de leur pays par cœur.

L’un d’entre eux a eu comme pénitence pour recevoir l’absolution du président, l’obligation d’apprendre par cœur un poème à la gloire de la Turquie. « Après s’être excusés et avoir appris le poème par cœur, les deux enfants ont été graciés et absous de leurs accusations, Erdogan abandonnant sa plainte contre eux » a confié le conseil du président turc à la presse.

Même si cette disposition du code pénal est fortement critiquée, elle a permis la condamnation de plusieurs milliers de Turcs ces dernières années.

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