USA : des iraniens bloqués à la frontière par peur de représailles

La montée de la tension entre les Etats-Unis et l’Iran amène visiblement les autorités américaines à renforcer les contrôles aux différentes frontières du pays. Selon des informations relayées par les médias, plusieurs personnes d’origine iraniennes ont été bloquées ce week-end à la frontière située entre les États-Unis et le Canada.

Plusieurs heures d’interrogatoire

 Beaucoup de ceux-ci avaient participé préalablement à un concert offert par une star iranienne à Vancouver. Certains de ceux qui se sont retrouvés dans cette situation revenaient des vacances à en croire les précisions apportées par les médias. Ce traitement n’a pas échappé à la vigilance de certaines Organisations non gouvernementales qui dénoncent une discrimination basée sur les origines.

Plusieurs dizaines de personnes se seraient retrouvées dans cette situation. Elles auraient été soumises à des entretiens approfondis au poste frontalier de Peach Arch Border dans l’État de Washington. Pendant près de 16 heures de temps, elles ont été amenées à répondre à des questions relatives à leurs opinions politiques.

Actions illégales et discriminatoires selon des Organisations

« Le dénominateur commun ce sont les origines iraniennes, cela devrait susciter des questions en matière d’actions illégales et discriminatoires basées sur les origines. Ce n’est pas une surprise venant de cette administration, qui a instauré dès ses premières semaines une interdiction de territoire aux musulmans », a notamment dénoncé le Conseil national irano-américain (NIAC) sur le réseau social de l’oiseau bleu.

Notons que depuis quelques jours, le conflit entre les Etats-Unis et le République Islamique d’Iran a franchi une autre étape. En effet, le général Quassem Soleimani, homme influent de l’Iran dans la région du Moyen Orient a été tué par les Américains lors d’un raid en Irak. Depuis, les autorités iraniennes promettent de venger le meurtre de leur compatriote.

Du côté des Etats-Unis, l’heure est la vigilance. L’administration Trump n’a pas manqué de mettre en garde son rival en cas d’attaques contre des installations américaines ou contre les Américains.