Ce mercredi, le Bureau de l’immigration et des douanes du Nouveau-Mexique (ICE), annonçait le décès d’un immigré franco-angolais. Le détenu âgé de 40 ans, dont l’identité n’avait pu être encore établie serait décédé dimanche dans un hôpital presbytérien d’Albuquerque alors qu’il était toujours sous surveillance des services de l’immigration. Une mort suspecte qui relançait le débat aux USA sur les conditions de vie des immigrants dans les 200 centres de détention appartenant à l’Agence à travers le pays.
Le consulat de France à Washington prévenu
Le détenu dont ne savait encore ni le nom exacte, ni le temps passé en détention, aurait été néanmoins identifié comme un individu jouissant de la nationalité française. Dans le cas d’espèce, il serait d’usage que les services fédéraux américains prévinssent les autorités françaises présentes sur le territoire. Une chose qui avait été faite et selon le consulat de France à Washington, les investigations avaient été déjà lancées pour retrouver des parents au défunt en Hexagone.
l’ICE détiendrait en moyenne et quotidiennement un peu plus de 38000 immigrants. Tous arrêtés pour des raisons diverses, mais tous en contravention semblerait-il des lois sur l’immigration, renforcées par l’administration Trump. Selon une analyse de médias américains, ce serait vingt-quatre immigrants qui seraient, sous Trump, déjà décédés alors qu’ils étaient sous la garde de l’ICE.
Des médias qui avaient également révélé plusieurs rapports internes et de surveillance documentant les conditions lamentables de détention des centres de l’ICE. Selon un collectif d’avocats américains, le renforcement de Loi, n’avait pas été suivi de renforcement des capacités de l’ICE et les infrastructures seraient mal-équipées pour prendre soin du flux important de migrants.
Pourtant, avait déclaré l’ICE ce serait plus de 269 millions de dollars qui seraient régulièrement investis pour fournir des « soins médicaux complets » à chacune des 300 000 à 500 000 personnes qui passaient par ses services chaque année.
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