Violences à Savè : « L’Etat aurait eu tort de ne pas y mettre un terme » (Alain Orounla)

Alors qu’il rencontrait la presse ce matin à Cotonou, le ministre de la communication a traité de « délinquants avérés » les personnes qui ont affronté les forces de défense et de sécurité dans la commune de Savè. Il fait savoir que ces « fauteurs de troubles » ont tiré sur les hommes en uniformes au moment de leur interpellation.

Pour lui, l’Etat béninois est démocratique et républicain. Il a donc le devoir d’assurer la sécurité des béninois et de mettre hors d’état de nuire ceux qui menacent la quiétude des populations. « On lui aurait fait grief s’il n’avait pas pris ses responsabilités pour neutraliser toute forme de délinquance voire de criminalité » a-t-il fait savoir, confirmant au passage l’arrestation du « Général » autoproclamé Falleti Ali.

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Haro sur les « politiciens mal inspirés (qui veulent) alimenter la haine »

« Vous parlez d’un général autoproclamé alors qu’il y a une armée régulière. Ce genre de comportement est intolérable » s’insurge-t-il. L’Etat béninois a raison de mettre un terme à la pagaille. L’Etat aurait eu tort de ne pas y mettre un terme, poursuit-il. Le porte-parole du gouvernement a par ailleurs évoqué les efforts faits par le chef de l’Etat pour calmer la situation à Savè.

A l’en croire Patrice Talon a entrepris des missions de médiation et de réconciliation pour apaiser la nation parce que des « politiciens mal inspirés se servent de n’importe quel argument pour alimenter la haine et la sécession dans le cœur des esprits faibles ».

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