A l’occasion d’un entretien accordé à la télévision nationale ce mercredi 19 février 2020, date du 30è anniversaire de la Conférence des forces vives de la nation, Patrice Talon a annoncé la réhabilitation du lieu qui a accueilli cet évènement historique au Bénin.
Le président Patrice Talon a été clair sur la question de la réhabilitation du PLM Alédjo où s’est tenu la Conférence nationale de février 1990. Il a rappelé que «la salle de conférence de l’hôtel PLM Alédjo a été le cadre où s’est tenue cette conférence». Elle constitue, pour ce qui l’ont vécu un endroit mythique. Mais, selon le président de la République, «le mythe réel et le patrimoine qu’il faut préserver c’est le contenu de ce qui s’est passé lors de cette conférence nationale».
Pour lui, quand «nous évoquons la conférence, nous ne voyons pas la place où les débats ont eu lieu». Et «le symbole que constituerait l’hôtel PLM Alédjo ne me parait pas être vu par tout le peuple béninois comme véritablement un symbole de cette mutation». A le croire, la constitution, les textes qui sont issus de cette conférence nationale constituent pour lui «le symbole le plus fort, le souvenir le plus fort de ce que nous avons fait en 90».
Il se désole que le PLM Alédjo soit «malheureusement est tombé en ruine» parce que «nous n’avons pas su faire les investissements qu’il faut pour l’entretenir». Mais, Patrice Talon renseigne qu’un investissement important a été fait à Akpakpa dans la zone avec les aménagements de protection de notre côte de manière à faire de ce lieu, un espace balnéaire. Car, «nous avons près de 30 hectares d’eau maîtrisée qui constituent pratiquent un lac marin. C’est patrimoine économique touristique important».
Et l’idéal pour le président Talon «serait que cette zone, avec l’esprit de la conférence nationale, devienne pour nous un facteur de création de richesse, d’emploi, de développement». Le souhait du chantre de la rupture est que «le PLM Alédjo et le lac marin qui le jouxte constituent un complexe balnéaire de développement touristique». Il précise que «ce lieu sera effectivement pour demain, la preuve que le développement qui a été évoqué à l’occasion de la conférence fut une réalité au Bénin».
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