Les sénateurs républicains lui ont certes permis de rester en position, toutefois, ces derniers ne sont pas forcément en accord avec tout ce que le président Trump entreprend. Preuve, s’il en fallait une, avec cette incroyable décision officialisée hier soir. En effet, pas moins de huit élus rouges ont décidé de s’associer aux démocrates afin de bloquer l’action du président en Iran.
Ce nouveau texte oblige le président américain à devoir passer par le Congrès afin d’obtenir une autorisation de déclaration de guerre ou autres usages de la force militaire à l’encontre de l’Iran, une partie de son armée et ou de son gouvernement. L’idée ici est donc de brider Trump et surtout, de l’empêcher de prendre des mesures radicales, de manière subite, qui pourraient avoir de terribles conséquences géopolitique au Moyen-Orient.
Trump tacle une décision défavorable
Nuance toutefois, puisque Trump conserve le droit de répondre immédiatement à l’Iran dans le cadre d’une attaque sur son sol. Un texte qui fait l’unanimité et qui sera prochainement présenté aux élus américains de la chambre des Représentants. Il ne fait toutefois aucun doute que la loi y sera votée, la chambre Basse étant contrôlée par les démocrates. Une situation irritante pour le président américain, qui estime que ce texte envoie un mauvais signal, celui-ci estimant que l’Iran comme les autres acteurs mondiaux rivaux des États-Unis, s’en donneraient à cœur joie.
Le Sénat américain souhaite reprendre le contrôle
Les tensions entre Washington et Téhéran, qui ont atteint un sommet le 3 janvier dernier, lors de la mort de Qassem Soleimani, général iranien d’influence, face à cet affront, le régime iranien n’avait pas tardé à répliquer, tirant plusieurs missiles sur diverses basses américaines localisées en Irak. Si aucun soldat n’est décédé, plus d’une centaine ont été victimes de commotions cérébrales. Si la disparition de Soleimani est, de manière générale, saluée par tous les représentants politiques du pays, c’est bien la manière qui a agacé.
Pour les démocrates, cette décision de Trump était provocatrice et surtout, disproportionnée. Des accusations qui sont revenues à diverses reprises, d’autant que l’offensive a été menée un peu par surprise. Toutefois, le président américain lui, se défend d’en avoir trop fait, affirmant ne pas avoir eu d’autres choix que de frapper l’Iran en son cœur. En outre, il affirme ne pas avoir l’obligation officielle de réclamer l’aval du Congrès afin de frapper une cible ennemie. Une provocation à l’encontre des institutions qui a peut-être eu raison de lui.
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