La principale concernée dans l’affaire dénommée « Mila » a fait quelques clarifications lors de la sortie médiatique qu’elle a faite sur TMC ce lundi 3 février 2020. A la faveur de sa participation à l’émission « Quotidien », elle a indiqué une fois encore qu’elle assume tous les propos qu’elle a tenus, et qui lui ont valu les menaces de mort puis sa déscolarisation.
Elle déclare par ce biais que c’est le fond de sa pensée qu’elle a exprimé. « Je ne regrette absolument pas mes propos, c’était vraiment ma pensée », a notamment déclaré l’ado lors de son passage sur le plateau de l’émission. Elle a tout de même voulu présenter ses excuses à celles et ceux qui se sont sentis blesser par ses déclarations.
Excuses aux personnes blessées
« Je m’excuse un petit peu pour les personnes que j’ai pu blesser, qui pratiquent leur religion en paix, et je n’ai jamais voulu viser des êtres humains, j’ai voulu blasphémer, j’ai voulu parler d’une religion, dire ce que j’en pensais », a-t-elle ajouté lors de son intervention sur TMC.
Les autorités françaises se sont notamment saisies de l’affaire et ont pris une série de mesures pour garantir la sécurité de la jeune fille et de toute sa famille. A la faveur de son passage au Parlement ce mardi 4 février 2020 pour des questions d’actualité au gouvernement, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner a indiqué que l’adolescente et sa famille étaient «protégées par la police».
Sa famille et elle sous surveillance policière
«Mila et sa famille font l’objet d’une vigilance particulière, pour les protéger, de la part de la police nationale», a fait observer l’autorité ministérielle devant les élus. Si le Parquet de Vienne a classé sans suite l’enquête pour « provocation à la haine à l’égard d’un groupe de personnes, en raison de leur appartenance à une race ou à une religion déterminée », la Justice poursuit tout de même l’enquête pour identifier les auteurs des menaces proférées à l’encontre de la jeune fille.
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