Le 18 janvier, Mila Orriols, une jeune française de 16 ans, de Lyon, dans l’Est de la France ; faisait une série de post sur son compte Instagram en réponse à l’un de ses interlocuteurs, qui l’avait agressée avec des insultes homophobes. La jeune fille en réponse à ce qu’elle a dit être des abus homophobes et racistes en ligne de la part de fanatiques religieux ; n’avait elle non plus pas fait dans la dentelle en attaquant ouvertement la religion islamique. Depuis le débat en France faisait rage entre partisans et accusateurs de la jeune adolescente. Pour Ségolène Royal, candidate socialiste malheureuse à l’élection présidentielle de 2007, Mila aurait manqué « d’un peu de respect ».
Mila ne peut-être considérée comme « le parangon de la liberté d’expression »
La jeune adolescente, en réponse aux insultes sur Instagram pour avoir éconduit un courtisan un peu trop insistant, écrivait : « Je déteste la religion, il n’y a que de la haine dans le Coran, l’islam c’est de la merde, c’est ce que je pense ». Des propos qui avaient suffi pour qu’un sorte d’intifada en ligne se déclenche contre la jeune fille qui selon la presse française, vivrait désormais recluse à cause des milliers de menaces de mort reçus de la part des fondamentalistes musulmans.
Mila Orriols, avait avec des mots durs critiqué l’islam et sur les réseaux sociaux en France naissaient deux hashtags ; le premier, #JeSuisMila exprimant la solidarité avec Mila et le #JeNeSuisPasMila , exprimant le désaccord de certains avec le premier.
Invitée sur un plateau politique ce dimanche, Ségolène Royal ; ancienne candidate socialiste, qui jusqu’au 24 janvier passé, était encore l’Ambassadrice chargée de la négociation internationale pour les pôles arctique et antarctique, avait été invitée à donner son point de vue sur ce qui était maintenant devenu ‘’ l’Affaire Mila’’. Pour Mme Royal, le débat en France sur la laïcité ne pouvait avoir pour motifs « des déclarations d’une adolescente de quinze ans » surtout que celle-ci aurait manqué d’une certaine retenue ; « d’un peu de respect ».
La position de la socialiste semblait sans équivoque alors qu’elle déclarait que pour se permettre de critiquer aussi vertement une religion, il se fallait d’être « intelligent par rapport à ce qu’on dit » et cela aurait semble-t-il manqué à Mila. De ce fait donc, selon Ségolène Royal, Mila ne pouvait en aucun cas , à cause de « son manque de respect » être érigée en modèle de la « liberté d’expression ».
Laisser un commentaire