Ce dimanche, le président américain, Donald Trump annonçait qu’il entérinerait, « si tout se passait bien » l’accord de paix avec les Talibans, précédemment annoncé par son secrétaire d’état Mike Pompeo. Le secrétaire d’état américain avait annoncé vendredi que Washington envisageait de signer un accord de paix avec les talibans le 29 février prochain, à la suite de la mise en œuvre réussie d’une réduction de la violence dans tout le pays.
Une sortie de crise honorable
Si l’on en croyait le président américain, les États-Unis sembleraient être sur le point de se sortir d’une guerre qui avait duré près de deux décennies et auraient coûté des milliers de vies et des milliards de dollars au Pays de l’Oncle Sam. Selon les observateurs, il y aurait eu 2 448 soldats américains morts au combat depuis l’invasion d’octobre 2001 pour plus de 12 000 soldats américains déployés en Afghanistan.
Les États-Unis et les Talibans avaient annoncé la trêve au début du mois. Mais elle n’était entrée en vigueur que vendredi dernier et aurait ouvert la voie à un accord plus large visant à mettre fin à la guerre en Afghanistan et à un retour des troupes américaines chez elles. Ce dimanche, le président américain annonçait que » si la trêve de sept jours » s’avérait être un succès, elle sera suivie par la signature de l’accord de paix samedi, remplissant l’une des principales promesses électorales de Trump.
« Je mettrais mon nom dessus, oui » avait déclaré le président américain à propos du traité de paix. Il ajoutait en l’occurrence : « Vous savez, ils (les talibans) se battent depuis longtemps. Ce sont des gens durs. Nous sommes des gens durs. Mais après 19 ans, c’est long. (…) Ils veulent arrêter (…) ils veulent conclure un accord. Nous voulons conclure un accord. Je pense que ça va marcher. » Une avancée politique qui survenait après des mois de négociations exténuantes avec les talibans, dirigés au Qatar par l’envoyé américain Zalmay Khalilzad, un diplomate afghan-américain, Représentant spécial pour la réconciliation en Afghanistan au Département d’État depuis septembre 2018.
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