Afrique : la Russie veut aider le Congo à diversifier son économie

Les relations diplomatiques entre la Russie et la République du Congo semblent être au beau fixe. En effet, le chef de la représentation diplomatique russe à Brazzaville, Guérogui Tchepik a récemment annoncé l’intention de son pays de vouloir développer l’économie Congolaise. Il a donné cette information hier lundi 10 février 2020 au cours d’une conférence de presse, dans le cadre de la journée du diplomate russe, à Brazzaville. Ainsi l’ambassadeur a parlé de plusieurs aspects dont le développement de l’agriculture congolaise. Dans le cadre de la commission mixte établie entre les deux pays, Moscou a lancé « l’idée de l’initiative agricole et minière pour le Congo ».

Le nombre de bourses augmentera

Selon Guérogui Tchepik, le projet est en train d’être effectué par la Russie. Il a souligné que les autorités de son pays se pressent pour « créer un cadre de coopération dans ce domaine ». Concernant l’éducation, le diplomate a indiqué que Moscou reverra à la hausse le nombre de bourses accordées aux pays africains. « Je suis optimiste car ces chiffres sont bons par rapport aux années passées de l’Ex URSS.  Le plus rassurant, est qu’il y a toujours un grand nombre de Congolais qui vont étudier sous contrat, c’est-à-dire à leur frais en Russie » a-t-il affirmé.

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« Nous sommes sur l’oléoduc entre Pointe-Noire et Brazzaville »

L’ambassadeur a également souligné que la Russie est « consciente » de l’importance du projet ayant pour but de transporter les produits pétroliers. « Pour l’instant, nous sommes sur l’oléoduc entre Pointe-Noire et Brazzaville où les études d’ingénierie sont sur le point d’être réalisées. Deux étapes ont été franchies, les deux autres prendront fin vers le mois d’avril. En même temps, nous sommes en train de régler toutes les questions liées au financement, puis interviendra la formation des cadres ».

Selon Guérogui Tchepik, plusieurs jeunes congolais seront sélectionnés pour aller se faire former dans le cadre de « l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques ». Ils s’ajouteront aux sept autres jeunes ayant suivi l’année dernière une formation en Russie.

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