Afrique : l’Algérie veut des excuses du Maroc

Fermées depuis 25 ans, les frontières terrestres de l’Algérie avec le Maroc pourraient être reouvertes. Lors d’une déclaration sur la chaîne TV Russia Today ce vendredi 21 février 2020, le président algérien Abdelmadjid Tebboune est revenu sur le sujet. Selon lui, la fermeture des frontières était une riposte à la décision des autorités marocaines d’imposer le visa aux ressortissants algériens.

Pour le premier magistrat de l’Algérie, cette fermeture des frontières terrestres de son pays avec le Maroc n’est pas liée au conflit relatif au Sahara occidental, mais plutôt une réplique aux accusations portées par Rabat contre les services secrets de l’Algérie au cours de la décennie noire.  

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Une décision unilatérale

Le président Abdelmadjid Tebboune en novembre 2019, lorsqu’il était candidat aux élections présidentielles avait promis de  « revoir les relations algéro-marocaines dans le cas où le Maroc présenterait ses excuses au peuple algérien, qu’il a accusé d’être le commanditaire de l’attentat perpétré en 1994 dans l’hôtel Asni à Marrakech, et ayant suivi la décision unilatérale de l’Algérie de fermer ses frontières avec le royaume chérifien. »

Faut-il le rappeler, le 24 août 1994, des terroristes français d’origine algérienne avaient perpétré un attendant dans l’hôtel Atlas Asni de Marrakech. Suite à cet attentat, les autorités marocaines avaient incriminé les services secrets d’Alger d’être l’auteur de l’attentat. En réponse, l’Etat marocain avait renvoyé de son territoire tous les citoyens algériens qui y résidaient sans carte de séjour en imposant désormais le visa pour  tous les algériens qui désireraient de se rendre au Maroc. Une décision qui avait poussé Alger à prendre aussi des mesures en fermant entièrement ses frontières terrestres avec le Maroc.

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