Armer des enfants pour contrer la menace islamiste : Un candidat RN dans la tourmente

La formation politique dirigée par Marine Le Pen en France vient de convoquer devant la Commission des Conflits, Christophe Marécaux l’élu RN, tête de liste à Guînes, une commune du Pas-de-Calais comptant près de 6000 habitants. Le porte-parole du parti a fait l’annonce de la convocation sur le réseau social de l’oiseau bleu.

« Propos inadmissibles… »

 « Conformément aux statuts de notre mouvement le conseiller régional candidat à Guines sera convoqué en Commission des conflits suite à ses propos inadmissibles », a notamment laissé lire le porte-parole du parti d’extrême droite, Sébastien Chenu sur le réseau social Twitter. L’élu mis en cause avait en effet fait des déclarations qui avaient suscité l’indignation au sein de l’opinion publique.

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 Le dimanche, sur le réseau social de Mark Zuckerberg, Christophe Marécaux a fait une proposition pour lutter contre la menace islamiste.« L’instruction de nos enfants au tir, face aux menaces islamistes présentes et futures, n’est-elle pas une nécessité ? », s’était-il interrogé dans sa publication sur Facebook. Cette publication qui a par la suite été supprimée a suscité une vague de réactions au sein de l’opinion publique.

Marine Le Pen attaquée

Les indignations ont été enregistrées tant dans sa famille politique qu’auprès des détracteurs de la formation politique de Marine Le Pen. Sur le RMC ce lundi 3 février, elle a d’ailleurs qualifié de  « stupide et dangereuse » les propos de son partisan. Quelques instants plus tôt c’est le président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand qui avait déploré le silence qu’elle avait adopté face à cette polémique. Pour lui, Marine Le Pen était aux abonnés absents.

Le mis en cause clarifie

 Il estimait nécessaire qu’elle s’exprime sur les propos de Christophe Marécaux. De son côté, le mis en cause a essayé de se justifier sur les réelles intentions de sa publication. Interrogé sur France 3, il indique qu’il assume pleinement ses propos. Il fera remarquer par la suite qu’il dénonçait la défaillance de l’Etat sur le plan sécuritaire.

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« L’État n’assure plus ses missions régaliennes, nous ne sommes plus en sécurité (…) on va pas se laisser faire égorger comme des cochons » indique-t-il avant de déclarer que son intention n’a pas été d’armer les enfants.

Une réponse

  1. Avatar de elsassfrei
    elsassfrei

    Il a du se tromper, il faut qu’ils apprennent à tirer, et non les armer

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