Le 21 janvier 2020, Patrice Talon a procédé à l’installation des membres du Conseil national de l’Education (Cne), nouvelle formule. Cette structure comme l’a indiqué le chef de l’Etat a le plein pouvoir pour conduire les destinées de l’éducation béninoise. « Plus rien ne sera décidé et mis en œuvre par qui que ce soit dans le secteur de l’éducation sans les sachants que vous êtes » disait Patrice Talon.
Des propos qui donnent sens à leur pouvoir mais aussi à leur responsabilité. Guy Mitokpè dira par exemple, que ces membres du Cne « ont désormais la lourde responsabilité de « sauver » les futures générations de notre pays ». Ce que nous serons dans quelques années dépendra fondamentalement de vos décisions, poursuit l’ancien député dans une publication qu’il leur a dédié.
« C’est la méchanceté des nôtres, la mesquinerie des uns et des autres… »
Le secrétaire général du parti Restaurer l’Espoir a par ailleurs prodigué des conseils à l’équipe. Il les invite par exemple à fuir la méchanceté des premiers cadres béninois au lendemain des indépendances. « C’est la méchanceté des nôtres, la mesquinerie des uns et des autres, le tout couronné par l’hypocrisie et le manque d’amour de la Patrie qui expliquent le mieux le niveau de sous-développement de notre pays » croit savoir l’ex député.
Il invite donc les membres du Cne à fuir cette méchanceté et à ne pas se mettre dans la peau des dieux ou des demi-dieux, ni dans celle des surhommes. « Vous êtes purement et simplement des compatriotes, dont le parcours et l’expérience laissent croire que vous pouvez booster le pays pour les prochaines années par vos propositions (…) Dans ce Cne , vous devez surtout penser à des solutions aux problèmes de notre système éducatif » exhorte-t-il.
Pour lui, il faut aujourd’hui des jeunes formés pour affronter les défis du futur parce qu’aucun pays au monde n’a pu atteindre l’émergence sans un système éducatif performant et futuriste.
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