Le bureau politique du parti Restaurer l’Espoir (RE) a décidé que le parti ne participe pas aux élections municipales et communales du 17 mai prochain. Surprise! Le parti de Candide Azannaï ne prend pas part aux élections municipales et communales du 17 mai 2020. C’est à travers un communiqué publié sur sa page facebook que le président du parti Restaurer l’Espoir (RE), Candide Azannaï a annoncé la nouvelle.
Selon le communiqué daté de ce mercredi 11 février 2020, le bureau politique national du parti s’est réuni en séance extraordinaire le lundi dernier pour statuer sur certains points dont la décision du Parti par rapport à la convocation du corps électoral pour les élections municipales et communales du 17 mai 2020. Au cours de la réunion, «il s’est dégagé une très large majorité contre la participation du parti aux élections municipales et communales prévues pour le 17 mai 2020».
Alors, le parti a décidé « de ne pas participer aux élections municipales et communales qui n’ont aucun enjeu national dans la mesure où, les lois qui les organisent violent l’essence même de la décentralisation». Car, selon le bureau politique national, «les structures impliquées dans l’organisation de ces élections n’offrent aucune garantie de transparences et sont totalement discréditées au regard de l’image qu’elles avaient toutes, sans exception aucune, projetée d’elles-mêmes à l’occasion de la tragique et meurtrière parodie électorale d’avril 2019».
Elections pipées
D’après les responsables du parti, «les théâtrales exonérations sur certains frais de constitution de dossiers annoncées par le Gouvernement ne sont en réalité que de pures manœuvres trompe l’œil». Pour eux, ces élections «sont pipées, non égalitaires, corrompues à tout point de vue car formatées sur les bases exclusives générées par les élections législatives exclusives qui ont plongé notre pays dans un autoritarisme meurtrier ayant vidé de toute crédibilité le modèle démocratique béninois malicieusement devenu le champ de déploiement d’un régime dictatorial et abject».
Ils estiment que dans les conditions actuelles, seul un dialogue national inclusif peut permettre le «rétablissement de conditions propices à la tenue d’élections respectueuses des standards démocratiques en République du Bénin, procéder autrement serait une caution à la forfaiture électorale, une profanation insupportable de la mémoire des victimes innocentes tuées avec sauvagerie les 1er et 2 mai 2019 à Cotonou et à Kandi notamment». Le parti RE trouve que le plus urgent enjeu politique du pays est «la reconquête des libertés, le rétablissement de l’Etat de droit, la restauration de la Démocratie et la sauvegarde des Acquis de la Conférence Nationale».
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