,

Coronavirus en Afrique : voici les pays les plus exposés

Le coronavirus COVID-19 continue de se propager en Chine et des cas ont été signalés dans plus de 25 pays. La Chine a signalé 508 nouveaux cas au cours de cette semaine dans une épidémie de coronavirus qui s’est propagée à d’autres parties de l’Asie, du Moyen-Orient et de l’Europe. Si le continent africain avait jusqu’ici été épargné avec un seul cas contrôlé positif en Egypte, il n’en demeurait pas moins selon les experts que certains pays étaient plus exposés que d’autres.

13 pays ciblés

Le 30 janvier, le directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, déclarait la nouvelle épidémie de coronavirus (2019-nCoV), « urgence de santé publique de portée internationale ». Et quelques jours plus tard, le 05 février, annonçait que les Nations Unies avaient accordé la mise en place d’un plan de préparation et de réponse de 675 millions de dollars américains couvrant la période de février à avril 2020 pour la Chine et les pays à risques dotés de systèmes de santé plus faibles.

Publicité

En Afrique, l’OMS aurait accordé la priorité de son soutien à 13 pays sur la base de leurs liens de transport étroits avec la Chine: Algérie, Angola, Côte d’Ivoire, République démocratique du Congo, Éthiopie, Ghana, Kenya, Maurice, Nigéria, Afrique du Sud, Tanzanie, Ouganda et la Zambie. Mais selon une récente étude commanditée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), L’Égypte, l’Algérie et la République d’Afrique du Sud sont les pays africains les plus à risque d’importer des coronavirus COVID-19 sur le continent, en raison du trafic aérien élevé avec les provinces chinoises contaminées.

Mais trois pays à risques élevés

L’INSERM avait mis, dans son étude publiée le 20 février dernier et menée par Vittoria Colizza, directrice de recherche à l’Institut, aidée d’un collège de scientifiques français, européens et américains ; un point d’honneur à clairement exposer le détail de la méthode employée.

Les chercheurs auraient,  en utilisant les données de l’OMS et les données officielles, dans un premier temps ; évalué le risque d’importation du virus en fonction du nombre de cas déclarés par chaque province chinoise et en fonction du trafic aérien entre les trois principaux aéroports de chacune de ces provinces, sauf celui de Hubei déjà fermé, et chaque pays africain. Et dans un second temps, les chercheurs auraient analysé la capacité de chaque pays à faire face au risque de propagation d’une maladie contagieuse.

Les résultats avaient montré que l’Égypte, l’Algérie et la République d’Afrique du Sud, étaient les pays les plus à risque d’importer le virus en Afrique en raison d’échanges commerciaux élevés avec la Chine. Mais ces pays étaient également parmi les mieux équipés du continent pour détecter et traiter rapidement de nouveaux cas. D’autres pays comme le Nigéria, l’Éthiopie, le Soudan, l’Angola, la Tanzanie, le Ghana et le Kenya étaient moins à risque d’importer des virus, mais ma faible performance de leur système sanitaire pouvait faire craindre la non-détection de cas possibles importés et une propagation locale, voire nationale rapide.

Publicité

Une réponse

  1. Avatar de ngombe
    ngombe

    Y’a pas une solution à part la guere?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité