Coronavirus : Une brésilienne arrêtée après avoir prétendu être contaminée

Photo d'illustration

Les chiffres en Chine concernant le coronavirus étaient devenus alarmants avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de déclarer la crise sanitaire, urgence médicale dans le pays la semaine dernière. Au Brésil, le virus avait été déclaré urgence de santé publique au début de la semaine, avec selon le ministère de la Santé, 32 cas suspectés dont huit cas probables sous surveillance.  Ce samedi les autorités sanitaires du pays qui menait une campagne ardue contre la désinformation concernant le virus, mettait ce samedi aux arrêts une jeune femme dans un hôpital de Rio.

Une fausse malade

Au Brésil, le ministère de la Santé, devait mener sur un autre front, une guerre contre les fausses informations et les intoxications en rapport avec le coronavirus. Avec une majorité de  la population concentrée dans les favelas, la moindre fausse rumeur pouvait induire une panique générale ou une réticence qui pouvait être préjudiciable à la politique de santé publique développée par le gouvernement. Aussi l’administration sanitaire du pays, prenait-elle soin de régulièrement publier des avertissements en ligne concernant les « fausses nouvelles » concernant le virus, comme notamment sa similitude avec le VIH.

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Alors, lorsque Claudette Maria Rosa da Silva, 39 ans ; avait feinte d’être atteinte du coronavirus, les services publics avaient choisi pour la punir, de la remettre aux mains de la police. La jeune femme avait prétendue avoir été atteinte du virus, dans l’expectative de se voir accorder la priorité des soins au dispensaire de son quartier. Une « astuce » que pensait avoir trouvé la brésilienne pour passer la longue file d’attente présente ce vendredi soir là à l’Hôpital de Copacabana ; et elle avait marché. Rapidement, Claudette avait été prise en charge, surtout que son histoire d’un retour récent de Hong-Kong où elle avait été pour des raisons professionnelles, tenait la route.

Seulement, la brésilienne de 39 ans, était à des lieux de s’imaginer que son « petit » mensonge avait déclenché un dispositif particulier national mis en place à cet effet, et que le ministre de la santé lui-même serait averti de sa présence dans le dispensaire de quartier. Après une quarantaine automatique, les analyses et tests d’usage, la brésilienne était déclarée « indemne ». Mais les enquêtes de proximité faites au niveau de sa famille avaient révélés que Dame Claudette Maria Rosa da Silva,  n’avait jamais mis les pieds à Hong-Kong et encore moins quitté le pays.

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