Samedi dernier, la police arrêtait un homme de Brandon, en Floride, à l’extérieur de la Maison-Blanche. L’homme s’étant approché, d’un officier de police des services secrets américains en patrouille devant la résidence du chef de l’Etat, avait déclaré: « Je suis ici pour assassiner le président Donald Trump ». Il avait automatiquement été placé en détention, avant que son signalement en tant, que personne recherchée et souffrant de trouble mentaux ne parviennent aux agents de sécurité .
Plus un fait divers qu’une tentative d’assassinat
Roger Hedgpeth arrêté samedi après-midi pour avoir proféré des menaces à l’arme blanche, serait âgé de 25 ans et aurait porté sur lui un couteau. Selon les autorités, Hedgpeth, avait en plus du couteau, un étui à pistolet à la ceinture vide. Bien qu’étant fiché comme ‘’personne critique disparue’’ et ‘’personne en danger ’’ aucune information n’avait encore fuité sur sa véritable personne. Ce dimanche, un numéro de téléphone répertorié pour Hedgpeth dans les archives publiques avait sonné sans réponse.
Une «personne critique disparue» serait définie par la police américaine, comme toute personne de moins de 15 ans ou de plus de 65 ans, ou toute personne qui, en fonction des circonstances spécifiques, ici une incapacité mentale, présenterait un danger imminent pour lui-même ou pour autrui. Le signalement «personne en danger », correspondrait lui à cinq critères. Mais dans le cas de Roger Hedgpeth, il correspondrait à celui d’une « personne souffrant d’une capacité mentale ou d’une condition diminuée qui, si elle n’était pas traitée, était potentiellement dangereuse pour elle-même ou pour les autres ». L’homme avait été placé en hôpital psychiatrique en attendant, le résultat des investigations pour savoir depuis combien de temps le jeune homme était porté disparu et comment il était arrivé jusqu’à la Maison-Blanche.
