Bénin: Les élections communales constituent un enjeu majeur d’hégémonie pour des partis politiques

Sur l’émission 90 minutes pour convaincre de la radio nationale de ce dimanche 9 février 2020, les représentants de certains partis politiques ont dit ce que représentent les prochaines élections municipales et communales prochaines.

Le peuple béninois va se rendre aux urnes le 17 mai prochain pour choisir ses élus municipaux et communaux. Ces élections revêtent divers enjeux pour les partis politiques qui vont s’aligner pour la conquête des mairies. Selon Céphise Béo Aguiah, secrétaire général du Mouvement des élites engagées pour l’émancipation du Bénin (Moelle-Bénin), ces élections constituent un enjeu majeur pour son parti. Car, «c’est la première fois que le parti prend part à une élection». Et donc pour ce jeune parti, «c’est une forte implication, de beaucoup de charges».

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D’après le secrétaire général, il revient au parti de prouver qu’il a sa place sur l’échiquier politique national. Pour lui, au-delà de ce que les gens disent, Moelle-Bénin a prouvé qu’il est un parti complet, «qu’il est un parti national comme le recommande les textes qui organisent la vie politique nationale, la vie partisane». Au niveau du Bloc républicain, les élections municipales et communales sont des élections majeures.

«Elles permettent de contrôler au niveau décentralisé. Donc, nous en avons besoin pour asseoir l’hégémonie du Bloc sur toute l’étendue du territoire national», a indiqué l’ancien député Gustave Sonon, membre du Bloc. Et ce bloc de la mouvance présidentielle envisage de rafler plus de 80% de postes de maires.

Un test de repositionnement

Les Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), parti de l’opposition, s’apprêtent à prendre part à ces élections. Et pour eux, le plus  grand enjeu pour le parti c’est qu’il faut, au soir du 17 mai prochain, qu’il puisse avoir assez  de mairies, assez de maires pour être capable de présenter un candidat à la présidentielle prochaine. Laurent Faton, secrétaire national adjoint à l’économie numérique des FCBE explique que les nouvelles réformes qui ont été opérées au niveau  de l’arsenal juridique béninois avec le code électoral et la charte des partis politiques, ont  fait une exigence majeure. Il faut avoir désormais au moins 16 élus pour être parrainé pour l’élection présidentielle prochaine.

Les FCBE n’étant pas au parlement et elles ont «l’obligation d’avoir des parrainages pour s’assurer d’avoir un candidat en 2021». A en croire Laurent Faton, «c’est aussi une occasion pour le parti de réaffirmer son positionnement stratégique au niveau de l’échiquier politique national». Parce que depuis quatre ans, les FCBE n’ont plus participé aux élections. Et donc, c’est la première fois que le parti va prendre part à une élection avec les réformes intervenues. 

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C’est «donc un test pour le parti pour mesurer sa valeur sur le terrain». Membre de la plateforme électorale des organisations de la société civile, Marino de Souza trouve que ces élections communales vont permettre d’éprouver une fois encore les réformes politiques qui ont été engagées. Mieux, les nouvelles lois électorales ayant prévu des dispositions plus contraignantes pour la présidentielle, les formations politiques issues de ces réformes-là ont à prouver qu’elles ont véritables des assises.    

Une réponse

  1. Avatar de BOULARO
    BOULARO

    Mouvement des élites engagées pour l’émancipation du Bénin (Moelle-Bénin),

    Et puis quoi encore? Pourquoi il y a Sonon Gugu, le petit glouton ? Il a mangé dèh, sous Yayi Boni, à l’époque, c’est lui qui tenanit le sac dans lequel se trouvaient la truelle, le ciment et les pierres pour les pose des Premières Pierres: 10 par jour, avec YAYI

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