France : des policiers en manque d’argent ?

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C’est un fait rare dans les rues de Toulouse. Surtout au sein de la corporation des hommes en uniforme. Ils auraient reçu plusieurs centaines d’euros d’un français de façon irrégulière. Leur objectif, serait de se faire un peu d’argent. Au lieu de verbaliser un excès de vitesse, deux policiers présents sur le dispositif de contrôle routier ont choisi proposer une somme d’argent à payer à leur victime, un employé d’une société de livraison. L’évènement s’est produit le vendredi dernier et très vite la situation a évolué.

Les deux fonctionnaires de police placés en détention pour ‘’corruption’’

Tout est parti de la dénonciation du livreur à Toulouse. Suite à un contrôle pour excès de vitesse, le livreur aurait reçu de la part des policiers une proposition de somme aux fins de ne pas le verbaliser. L’employé de la société de livraison a tenu à informer son patron de la scène et dans la nuit du 14 au 15 février, son employeur et lui ont été déposés une plainte à la police de Toulouse. Le procureur de la République informé du dossier a fait hier un communiqué, dans lequel il précise les faits. Selon le communiqué, le livreur a produit un « enregistrement audio des échanges ayant conduit à cette remise de fonds illicite ». Les deux présumés coupables (un gardien de paix et un brigadier de police), lors de leurs auditions ont reconnu les faits. Le procureur a annoncé que les deux policiers du commissariat de Colomiers sont en détention provisoire suite à leur mise en examen pour ‘’corruption’’.

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Un acte qui décrédibilise la police

L’évènement du 14 février dernier est un coup dur pour la police. « …Malheureusement, une affaire comme celle-là va entacher tout le travail, toute l’abnégation du personnel de la police » a déclaré le secrétaire régional du syndicat Unité SGP FO Police, Didier Martinez, avant d’ajouter que « ça va leur occasionner du préjudice et quelle qu’en soit l’issue ». « C’est évidemment un évènement qu’on ne voit qu’extrêmement rarement » a-t-il rassuré. L’affaire, en plus d’être dans les mains de la justice, est confiée au Service Régional de la Police Judiciaire (SRPJ) et à l’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN).

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