Guinée : panique dans le camp Condé selon les opposants

Le 4 février dernier, le gouvernement Alpha Condé en Guinée annonçait par décret le couplage pour le 01 Mars prochain, des élections législatives et le référendum Constitutionnel. Une nouvelle constitution qui remettrait à plat les limites du mandat présidentiel, et permettrait au président Alpha Condé aux affaires depuis 2010, de se présenter pour un troisième mandat. Et le gouvernement sachant le scrutin délicat et les enjeux  importants aurait réquisitionné l’armée pour renforcer la sécurité ce jour-là. Une manœuvre qui faisait dire à l’opposition que le président Condé se savait aux abois.

Le FNDC parle de « panique »

le FNDC « FRONT NATIONAL POUR LA DEFENSE DE LA CONSTITUTION», serait une plate-forme guinéenne crée par des démembrements des partis politiques et les représentants des mouvements associatifs, dont l’objectif serait entre autres de « Dénoncer toutes les formes de violation de la Constitution, des lois de la République et d’œuvrer à la réunion de conditions idoines pour l’organisation d’élections transparentes, libres et justes ».

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Pour cette plate-forme donc, la récente réquisition de l’armée par l’administration Condé, serait l’aveu d’une défaite programmée. Selon Le FNDC dont l’un des leaders s’était ouvert à Africaguinee.com « un site d’informations générales sur la Guinée et l’Afrique » ; le président Condé « en panique « , n’aurait en tête par cette réquisition de l’armée que de se servir de l’autorité de la grande muette pour faire passer son « coup d’Etat constitutionnel ».

« Il est clair qu’Alpha Condé n’est plus le président de la république » avait asséné Faya Milimouno, membre du FNDC. Aussi selon lui, le président guinéen avec le prochain referendum constitutionnel, « sait qu’il joue sa dernière carte ». Mais avait lancé, Milimouno, comme un appel ; « la majorité des militaires de Guinée est composée de patriotes et de républicains et ils resteront fidèles à la constitution guinéenne (…) loyaux à la République, pas à un individu ».

Dès l’annonce du couplage des élections législatives très attendues au Référendum constitutionnelle, des voix au sein de l’opposition guinéenne s’étaient déjà élevées pour dénoncer une tentative non avouée, du régime Condé, de maquiller le taux de participation au scrutin référendaire et de s’approprier les résultats des urnes .

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